Au terme d’une finale interrompue durant une heure et demie, l’Espérance Sportive de Tunis a été sacrée pour la deuxième année consécutive championne d’Afrique face au WAC sur fond d’une nouvelle polémique d’arbitrage et d’utilisation de la VAR.
Vainqueur face au Wydad Casablanca lors de la finale retour de la Ligue des champions, l’Espérance Sportive de Tunis a ajouté hier soir un nouveau titre de champion d’Afrique à son palmarès, le 8e titre africain pour l’équipe de Bab Souika.
Pourtant, le sacre de l’Espérance avait un goût d’inachevé puisque la rencontre n’est pas allée à son terme.
Polémique sur l’arbitrage et la VAR
La cause ? Une nouvelle polémique autour de l’arbitrage et l’utilisation de la VAR. Menés au score en première mi-temps grâce à un but de Youssef Belaili à la 40e minute sur un puissant tir qui n’a laissé aucune chance à l’excellent portier marocain, les Marocains sont revenus au score à la 58e minute.
Une égalité parfaite après le nul du match aller (1-1), mais le but de l’égalisation, très litigieux, a été annulé par l’arbitre de la rencontre, Bakary Gassama pour une supposée position de hors-jeu.
Les joueurs du Wydad ont alors exigé de l’arbitre de consulter l’assistance vidéo (VAR), ce qu’il a refusé de faire.
L’arbitre gambien a-t-il refusé de faire appel à la VAR car il savait qu’elle était en panne avant le match alors qu’elle était fonctionnelle et opérationnelle lors du match aller joué vendredi dernier à Rabat ?
Faut-il se fier à la version du capitaine de l’Espérance, Khalil Chammam, qui a déclaré à la fin de la rencontre que les joueurs du Wydad Casablanca étaient au courant de la panne de la VAR.
« L’arbitre de la rencontre, Bakary Gassama, a convoqué les deux capitaines avant le coup d’envoi de la rencontre pour les informer du fait que la VAR n’est pas opérationnelle », a-t-il affirmé.
Une fête gâchée
Suite au refus des joueurs marocains de reprendre la partie, alors que les joueurs espérantistes poursuivaient leur échauffement, l’arbitre a décidé au bout d’une heure et demie d’arrêt de jeu d’interrompre la rencontre et de siffler la fin de la rencontre.
Devant 50 000 spectateurs ivres de joie, les joueurs sang et or fêtaient leur deuxième trophée d’affilée mais cette victoire avait un goût amer : le sentiment du travail inachevé amplifié par l’amateurisme flagrant des organisateurs !