Au terme des trois premiers mois de 2019, le déficit budgétaire a été estimé à 912 MDT contre 948 MDT durant la même période de 2018. Et ce, selon le document du résultat de l’exécution du budget de l’Etat.
Ainsi, cette amélioration du déficit budgétaire est due principalement à la hausse de 17,1% des ressources propres de l’Etat.
Par ailleurs, les recettes fiscales ont été de l’ordre de 7,324 milliards de dinars. Tandis que les recettes non fiscales ont atteint 0,751 milliard de dinars.
Egalement, les recettes en fiscalité directe et les recettes en IR ont augmenté respectivement de 45,2% et de 48%. Elles ont enregistré au total 2,336 milliards dinars. Et ce, en relation avec l’arrêt de la pratique du crédit d’impôt.
En hausse de 44,9 %, les recettes en IS ont affiché 1,069 milliard de dinars à fin mars 2019.
Idem pour les recettes en impôts indirects qui ont enregistré une progression de 7,2 % à 3,918 milliards de dinars.
De même, la TVA a rapporté 1,871 milliard de dinars, l’IC 656 MDT et la douane 298 MDT.
Déficit budgétaire pour l’exercice 2018
A fin 2018, le déficit budgétaire s’établit à 5,050 milliards de dinars, soit 4,8% du PIB, contre 5,214 milliards de dinars à 4,9% du PIB estimé dans la LFC 2018.
Cette amélioration est expliquée par la hausse de 203 MDT des revenus ordinaires. En fait, les recettes fiscales ont augmenté de 32 MDT et les recettes non fiscales de 171 MDT.
Elle est également due aux dépenses hors remboursement du principal de la dette, marquées par un décalage positif de 39 MDT.