Ouided Bouchamaoui, présidente du Comité de pilotage du Sommet des deux Rives et chef de file pour la Tunisie présentait la Déclaration de Tunis. Et ce, hier 11 juin, à la Cité de la Culture.
En effet, cette Déclaration de Tunis intervient dans le cadre de l’Assemblée des cent. Cet événement se déroule les 11 et 12 juin 2019 à Tunis. C’est une préparation à la tenue du Sommet des deux rives du 24 juin 2019, à Marseille.
Ainsi, l’événement rassemblait une centaine de personnes, soit une dizaine de représentants de chaque pays. Et ce, dans le cadre du Dialogue 5+5. Ces personnalité sont connues pour leur implication et leur engagement dans la société civile. D’ailleurs, les participants proviennent des deux rives de la Méditerranée. Neuf pays de la Méditerranée Occidentale de la rive nord et sud sont présents. A savoir : l’Espagne, la France, l’Italie, Malte, le Portugal, l’Algérie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie et la Tunisie.
D’abord, Marie Philippe, conseillère technique Afrique du Nord et Moyen-Orient du président français Emmanuel Macron, soulignait les points en commun entre les deux rives. Elle plaide pour une meilleure cohésion entre les deux rives, car il s’agit d’une grande aventure. De même, elle juge important que les différentes populations apprennent à mieux se connaitre.
Puis, Hatem Ferjani, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, se félicitait de la réussite de l’événement. A cet égard, il souligne l’importance des liens entre les deux rives et les efforts diplomatiques tunisiens dans cette perspective.
La sagesse énergétique
Les besoins grandissants des villes côtières portuaires et l’accès des communautés les plus isolées à une énergie propre représentent un double défi énergétique en Méditerranée. Pour y répondre, celle-ci peut devenir un laboratoire exemplaire de transition énergétique; Et ce, en favorisant la recherche et le développement commun d’énergies renouvelables innovantes.
Investir dans la jeunesse méditerranéenne
Il est indispensable d’accélérer et de miser sur l’éducation de tous, la mobilité et l’employabilité de la jeunesse pour les métiers d’avenir et la formation des éducateurs.
Vers une économie innovante, solidaire et compétitive
La nouvelle économie en Méditerranée doit répondre aux enjeux climatiques et aux objectifs du développement durable. Elle doit former des entrepreneurs sociaux et veiller à la diffusion et l’échange des bonnes pratiques à travers le numérique.
Pour une culture partagée
Il est nécessaire de veiller à la mobilité des artistes et à la co-production d’œuvres culturelles et audiovisuelles en plusieurs langues. Le développement d’un tourisme durable autour d’un patrimoine exceptionnel est un vecteur essentiel d’intégration régionale et de culture partagée.
Pour une économie circulaire de l’alimentation durable
Une approche intégrée vise à nourrir sainement des populations urbaines fortement concentrées, à préserver les ressources, à limiter les émissions de CO2 et à créer des emplois de proximité. Le lancement d’une plateforme numérique soutenue par une task-force apparaît comme nécessaire pour donner de la visibilité à tous les projets.