La balance alimentaire enregistre une détérioration du taux de couverture. Soit 80% à fin mai 2019 contre 109,6% à fin mai 2018. Tels sont les chiffres publiés aujourd’hui par le ministère de l’Agriculture.
Ainsi, cette détérioration est la conséquence essentiellement de l’accroissement de la valeur des importations de 16% contre 15,5% pour la valeur des exportations. Cela se traduit par un déficit du commerce alimentaire de 534 MDT. Et ce, contre un excédent de 219,3 MDT une année auparavant.
En effet, la baisse des exportations alimentaires est le résultat de la régression des exportations d’huile d’olive de 43% en valeur et de 70% en volume. Et ce, pour se situer à 687 MDT contre 1216 MDT et en volume à 77 mille tonnes contre 128 mille tonnes.
En revanche, une hausse s’observe au niveau des exportations en valeur des pâtes alimentaires (+62%), conserves de légumes, fruits et poissons (+48%), produits de la mer frais (+29%), légumes frais (+27%), agrumes (+19%) et dattes (+7%).
Il est à noter que même sans prendre en compte les exportations de l’huile d’olive au cours des cinq premiers mois de 2019, la valeur des exportations alimentaires a augmenté de 11%.
Des importations de 2654 MDT
Durant la même période, les importations alimentaires ont enregistré une valeur de 2654 MDT, soit en progression de 16%. Et ce, du fait de la hausse des prix de certains produits alimentaires de base. A l’instar du blé dur avec +87%, du blé tendre (+52%) et du maïs (+33%).
Des augmentations s’observent également au niveau des importations du lait et dérivés (50%) et de la viande (22%).
Par contre, d’autres produits alimentaires ont enregistré une baisse en valeur. C’est le cas de la pomme de terre (-35%), du sucre (-15%) et des huiles végétales (-12%).