Hassouna Nasfi, président du bloc parlementaire de Machrou3 Tounes revient sur ce qui s’est passé hier. Et ce, lors de la séance plénière concernant l’examen de l’amendement de la loi électorale.
Ainsi, Hassouna Nasfi indique, dans une déclaration radiophonique, que par faute de quorum, il n’y a pas eu d’examen du projet de loi. Il met l’accent sur la proposition d’amendement relative. A savoir : la diminution du seuil électoral nécessaire pour l’obtention du financement public de la campagne électorale, en passant de 5% à 3%.
Car, le projet de révision du code électoral met l’accent sur la modification du passage du seuil de représentativité. Il devrait ainsi passer de 3 à 5%. Tout comme l’interdiction des figures des médias et des réseaux associatifs de se présenter aux prochaines élections.
En outre, Hassouna Nasfi précise que cette démarche est une initiative de Machrou3 Tounes. « Et cela ne date pas d’aujourd’hui », continue-t-il. Puisque le parti la proposait dès février 2018.
Par ailleurs, le projet de loi amendant la loi organique n°16 du 26 mai 2014, relative aux élections et au référendum, est proposé par le gouvernement. Le parti Tahya Tounes le soutient via le bloc parlementaire la Coalition nationale qui le représente à l’ARP.
De plus, le président du bloc parlementaire de Machrou3 Tounes met en avant une autre disposition de ce projet de loi. Celle qui consiste à annuler l’exclusion des ex-rcdistes des bureaux de vote. Et de déclarer : « Nous sommes contre toute exclusion. »
Il souligne : « Nous défendons à ce jour nos propositions avec conviction. Et nous n’allons pas reculer. »
Rappelons que la révision de la loi électorale, à l’approche des élections, n’est pas vu d’un bon œil. C’est ce que soulignent les universitaires et les experts en droit constitutionnel.
En cas de révision de la loi électorale, la démocratie en marche serait-elle enterrée, 8 ans après le 14 janvier?