Lors de la 4ème édition du salon du numérique, Sitic Africa 2019, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique a tout d’abord affirmé sa joie de participer à cet événement.
« L événement Sitic Africa est devenu un rendez-vous incontournable des chefs d’entreprise et des professionnels du numérique de l’Afrique pour partager leur expérience et leur savoir-faire. Ce salon est primordial pour l’établissement de relations bilatérales pour le développement de notre continent. En effet, les entreprises établissent entre elles de nouvelles relations de coopération et construisent ensemble un avenir commun numérique et technologique avec en filigrane les valeurs africaines de développement.
La transformation numérique est importante dans le développement de l’économie nationale, régionale et internationale. Elle permet la création de richesse et d’emplois, des enjeux à l’échelle de l’Afrique. »
D’après M. Anouar Maârouf, l’importance du salon Sitic Africa est de montrer les compétences tunisiennes et le savoir-faire des Tunisiens qui ont des solutions innovantes qui peuvent intéresser le continent africain.
« Aujourd’hui, il faut penser global et continental. Un développeur doit dès la conception de son application penser à sa commercialisation au niveau de l’Afrique et du monde car le marché du numérique n’a pas de frontières.
Les solutions tunisiennes n’intéressent pas que la Tunisie, elles le sont aussi pour l’Afrique. Nous voulons que ce salon soit un endroit pour les rencontres B2B et l’échange d’expériences. Ces partenariats sont nécessaires pour le développement du marché privé. De plus, nous voulons faire connaître notre stratégie numérique et montrer que la Tunisie est un pays attractif pour les investisseurs du secteur du numérique. C’est à nous, les fils de l’Afrique que revient la mission de résoudre les problèmes de notre continent ».
La création d’une monnaie africaine, utopie ou réalité?
L’idée d’une monnaie africaine digitale a émergé au sein de l’Alliance Smart Africa. Le ministre se félicite que cette question soit posée qui démontre la volonté de certains pays africains de dépasser leurs frontières.
» C’est peut-être la solution pour augmenter les échanges économiques et commerciaux entre les pays africains et bâtir des entreprises régionales voire continentales », a conclu Anouar Maârouf.