Le lundi 17 juin 2019, M. Slim Khalbous a reçu une importante délégation québécoise conduite par Mme Nadine Girault Ministre des Relations Internationales et de la Francophonie. Les thèmes abordés : l’augmentation des bourses, l’allègement des procédures du visa étudiant – PFE et le développement de la mobilité et des partenariats entre universités.
Notons que la ville de Montréal se classe 4ème au monde et 1ère des Amériques dans le classement mondial de QS (Londres) pour son expérience estudiantine et sa qualité de vie. Le Canada est quant à lui à la première place au classement des pays offrant les meilleures perspectives de carrière, selon le classement de l’OCDE.
Le Québec, l’une des principales destinations pour les étudiants tunisiens
La coopération universitaire tuniso-canadienne a tout d’abord effectué un état des lieux des réalisations. A savoir que la Province francophone du Québec constitue, avec la France, la Roumanie et l’Allemagne, l’une des destinations majeures des étudiants et chercheurs tunisiens.
Plusieurs points ont été discutés dont les plus importants sont l’augmentation du nombre des bourses, le renouvellement de l’entente entre le gouvernement du Québec et la Tunisie et la coopération entre les universités. Les étudiants tunisiens pourront bénéficier de l’allègement des procédures de visa pour effectuer leur projet de fin d’études au Canada.
Le Québec promet aux doctorants et aux chercheurs en Post-doc plus de mobilité pour effectuer leurs recherches en sciences humaines et sociales et en intelligence artificielle.
Enfin, la délégation québécoise veut contribuer à la réussite du Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie qui se tiendra en Tunisie en 2020.
Cette rencontre s’est tenue en présence de hauts responsables des deux Ministères et de Mme Carol McQueen, Ambassadeur du Canada en Tunisie.
Tout ça est bien beau mais il aurait fallu surtout et avant tout demander un allègement des frais d’étude qui sont exorbitants et insupportables pour les tunisiens (surtout après la dévaluation du Dinar). Quand les québéquois feront-ils un geste en la matière ?