Le match d’ouverture de la CAN 2019 entre l’Egypte, pays hôte, et le Zimbabwe risque d’être boycotté par les joueurs zimbabwéens pour une affaire de non-versement des primes de qualification. C’est triste et affligeant !
Le match d’ouverture Egypte-Zimbabwe de la CAN 2019 prévu ce vendredi soir à 21h00 pourrait ne pas avoir lieu. La cause ? Selon la presse zimbabwéenne, les joueurs de la sélection ont menacé de ne pas jouer ce match en signe de protestation contre le non-versement des primes de qualification à la CAN 2019 par la fédération locale. D’ailleurs, les Zimbabwéens auraient refusé de s’entraîner hier jeudi.
Il semble que la fédération zimbabwéenne s’active pour résoudre ce litige et convaincre les joueurs de disputer le match.
Qui arrêtera les Pharaons ?
Dans le camp opposé, les Pharaons qui jouent à domicile et qui courent derrière un huitième sacre continental après avoir échoué en finale il y a deux ans contre le Cameroun veulent frapper fort pour démarrer ce tournoi africain sur les chapeaux de roues.
A savoir que les Egyptiens, qui devront affronter successivement la RD Congo, un adversaire coriace et aguerri et la modeste Ouganda, sont parmi les grands favoris de cette 32e édition.
Entraînés par le Mexicain Javier Aguirre, les Pharaons, recordmen des Coupes d’Afrique remportées (24e participation), finalistes de la dernière CAN, ont tous les atouts pour surclasser leur adversaire de ce soir.
Mohamed Salah, le joker gagnant
D’autant plus que la sélection égyptienne peur s’adosser à sa star Mohamed Salah, joueur africain de l’année en 2017 et 2018 et récent champion d’Europe avec Liverpool. « Salah est désormais l’un des trois meilleurs joueurs du monde. C’est donc un atout énorme pour nous dans notre quête de gagner cette CAN », estime le défenseur d’Aston Villa et capitaine Ahmed El-Mohamady .
Les coéquipiers de Mohamed Salah peuvent également compter sur le soutien indéfectible de leurs supporters qui vont remplir les 74 000 places du stade international du Caire.
Bien que considérés supérieurs sur le papier, les Egyptiens doivent se méfier de cette équipe du Zimbabwe qui dispute sa quatrième Coupe d’Afrique. « Nous n’étions pas non plus dans un groupe facile lors des éliminatoires (avec la RDC, le Liberia et le Congo), mais nous avons fini premiers. Nous connaissons bien l’Égypte, nous savons qu’elle a une très bonne équipe, mais comptons défendre notre chance et donner le meilleur de nous-mêmes », a souligné le sélectionneur Sunday Chidzambwa
Les Pharaons sont avertis…