Le Groupe WESTPOINT International a organisé les 18 et 19 Juin à Tunis son sommet « Place au soleil ».
Il s’agit d’un meeting international qui a réuni ses meilleurs experts en énergies renouvelables. Au menu de cette manifestation, un focus sur le marché actuel du solaire dans le monde, les tendances et nouvelles technologies au service du solaire, les stratégies prédominantes des investisseurs en énergie solaire, le booming du métier d’agrégateur d’énergies renouvelables, les besoins et opportunités à l’horizon 2020…
Le solaire : 1% de l’énergie totale consommée dans le monde
Le président de WESTPOINT international, Jérôme de la Rivière, a annoncé dès l’ouverture des travaux, la bonne nouvelle. A savoir, si on exploitait la totalité du potentiel solaire mondial, il couvrirait en un seul jour 16 fois le besoin annuel en énergie mondiale. Mais la moins bonne nouvelle était que le solaire n’a pas encore atteint 1% de l’énergie totale consommée dans le monde. Il faut rappeler que l’énergie fossile représente 78% de l’énergie totale contre 19 % pour les renouvelables et 3% pour le nucléaire.
Les techniques les plus novatrices et les plus complexes se sont développées d’abord dans les pays développés car ils disposent de peu de ressources naturelles, mais ont des ressources humaines de haut niveau de qualification se tournant souvent vers l’énergie nucléaire et plus récemment vers l’éolien, le solaire et le biogaz.
Agrégation d’énergies renouvelables
Selon De la Rivière, l’électricité ne représente aujourd’hui que 18% de la consommation finale d’énergie au niveau mondial. Ce taux décrira une très forte croissance dès la démocratisation des véhicules électriques. Parmi les principaux catalyseurs de la croissance souhaitée, un mérite particulier revient à l’agrégation d’énergies renouvelables, ce terme est utilisé pour désigner les acteurs qui offraient des services d’équilibrage au réseau électrique pour aider le gestionnaire du réseau à assurer en permanence l’équilibre entre offre et demande.
Le PDG de WESTPOINT-Tunis, Karem Belkhiria, a quant à lui estimé que « ce métier d’agrégateur d’électricité n’avait aucune chance de naître en Tunisie face au monopole actuel de la STEG, car les facteurs clés de succès de ce métier reposent principalement sur la digitalisation des acteurs et des processus afin d’aider le fournisseur d’électricité à vendre sa production au meilleur prix et à limiter ses risques d’équilibrage ».
Au cœur du métier d’agrégateur se retrouvent les notions de plateforme et de désintermédiation. Il revient à l’agrégateur de combiner les intérêts commerciaux des producteurs et les habitudes des consommateurs, avec des produits simples et compréhensibles, tout en préservant la chaîne qui les unit.
L’agrégateur-fournisseur harmonise cette chaîne commerciale et informationnelle par un haut degré d’automatisation et une architecture ouverte. Il joue le rôle de facilitateur en animant la communauté, en harmonisant les comportements de production et de consommation et en créant de la valeur à partir de la coopération.
Les 3 mondes jusqu’ici très distincts (la fourniture, l’agrégation et la gestion des flexibilités) convergent aujourd’hui pour proposer une expérience plus complète et conforme aux attentes des consommateurs : simplicité, fluidité et transparence.
Le rôle d’agrégateur est amené à évoluer dans les années à venir pour répondre à ces attentes en s’appuyant sur La technologie de la Blockchain favorise énormément la désintermédiation.
E.M d’après communiqué