Un succès appelle un autre, Habib Belhaj Gouider, Directeur général de la BNA, auréolé de ses performances à la tête de la première banque publique, vient d’être élu par ses pairs pour présider l’APTBEF (Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers).
Il succède à ce poste au non moins talentueux Ahmed El Karm, Directeur général du directoire d’Amen Bank. Celui-ci arrive au terme de son deuxième et dernier mandat. Il y a longtemps qu’une banque publique n’a pas été à l’honneur et n’a pas connu une telle consécration. Juste reconnaissance en raison de sa contribution au rayonnement de la place et au financement de l’économie.
Habib Belhaj Gouider n’est pas à son premier coup d’essai. Il a pu très tôt exercer son talent dans une banque de développement avant de faire étalage de sa connaissance du métier de banquier… privé au sein de l’UIB, filiale de la Société générale, à des niveaux de responsabilités élevés.
Habib Belhaj Gouider pur produit de la banque
Le changement du mode de gouvernance et de désignation des patrons des banques publiques au sommet du management à travers appel à candidatures, autant dire sur concours, le fit changer moins de vocation que de statut. Sous sa houlette, la BNA marche de nouveau sur les traces de sa gloire passée. Ses fondamentaux retrouvent des couleurs et ses clignotants virent au vert. Ce qui n’est pas pour surprendre. Elle retrouve les premières marches du podium alors que on la disait moribonde et ballottée par les aléas climatiques. Ce banquier pur jus sait que le sort de chaque banque dépend du propre mérite et de la qualité de son management. Elle dépend aussi de la solidarité de la place et de la pertinence des lois et de la législation bancaire. Autant dire qu’à l’instar de son prédécesseur, il va mettre tout son engagement et son sens de l’anticipation au service de l’Association. Celle-ci, à l’ère de la digitalisation, aura le rôle d’aiguillon, de vigie et de compagnon de route des banques placées.
Bon vent et plein succès !