Après la démission du maire de Sousse, Taoufik Laaribi, voilà que c’est au tour des maires de Mahdia et Nabeul de suivre l’exemple. Et oui, les démissions en série se succèdent, un an après les élections municipales.
En effet, chacun des maires motive son choix par les nombreux obstacles dans la mise en oeuvre du plan de leur ville.
Ainsi, pour le cas de la maire de Mahdia, Asma Hamza, son conseil municipal est hétérogène. Il se compose de membres de différents partis politiques. Ces derniers font obstacle au travail de la maire.
La maire de Nabeul, Houda Skandaji, dénonce un climat d’anarchie au sein du conseil municipal, empêchant le déroulement d’un travail serein.
En proie à des difficultés internes toujours plus importantes, les édiles sont de plus en plus nombreux à rendre leur écharpe bicolore. Depuis les dernières élections municipales du 6 mai 2018, le nombre de démission a bondi.
Une chose est sûre après l’adoption du code des collectivités locales, le processus de la décentralisation changera au fur et à mesure.
Enfin, rappelons que la démocratie participative se fonde sur des principes de base. D’ailleurs les municipalités devront garantir la redevabilité, la transparence, la durabilité, l’efficacité, l’engagement civique, l’instauration de la confiance entre le citoyen et l’institution municipale.