Omar Behi, ministre du Commerce, conduira une délégation d’hommes d’affaires tunisiens à Nairobi – Kenya du 16 au 19 juillet 2019. Et ce, pour participer au Sommet d’Affaires du Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe).
En effet, le Sommet d’Affaires du Comesa, sera une occasion propice pour les opérateurs économiques tunisiens. Et ce, pour développer leurs exportations sur le marché africain et les pays du COMESA.
Egalement, il sera une opportunité pour mettre en relief les obstacles affectant les entreprises tunisiennes. Notamment dans les partenariats commerciaux régionaux et transfrontaliers.
Parallèlement à ce Sommet, les membres de la délégation tunisienne peuvent participer à la Foire internationale du Comesa « Source 21 », du 17 au 21 juillet 2019. Et ce, sur le thème « The Hallmark of Quality » (La marque de qualité). Elle attirera des visiteurs de plus de 56 pays du monde entier.
D’ailleurs, l’objectif est d’accroître le commerce intra-Comesa et de promouvoir le développement des affaires. A travers des partenariats et des initiatives acheteurs-vendeurs dans les secteurs manufacturiers et les services.
Notons que cette mission de la délégation d’hommes d’affaires tunisiens est organisée par le Cepex.
Il est à rappeler que La Tunisie a signé, le 18 juillet 2018 à Lusaka – Zambie, le Document officiel de son entrée au Comesa. Ce marché qui réunit 20 pays africains.
L’entrée de la Tunisie dans cette zone de libre-échange des pays d’Afrique orientale et australe permettra au Comesa d’élargir son marché. Et ce, au-delà de son espace géographique naturel. A la faveur de ce nouvel entrant, le Comesa devrait réviser son union douanière commune, son visa unique et renforcer la zone monétaire avec son projet de monnaie unique.
Quant à elle, la Tunisie se voit doté d’un potentiel de 800 milliards de dollars, du Traité de libre-échange tripartite (TFTA). Il s’agit d’une vaste zone d’intégration du libre-échange regroupant trois régions économiques africaines. A savoir le Comesa, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).