Jeunes entrepreneurs, agriculteurs, jeunes chômeurs, ils sont l’avant -garde d’un nouveau modèle économique et défendent des projets alliant économie et impact social. Qui sont ces visages prometteurs qui pensent et construisent une nouvelle prospérité ?
Il s’agit d’un groupe de jeunes Tunisiens, composé de lycéens, jeunes diplômés chômeurs, de jeunes entrepreneurs qui ont pris l’initiative d’ouvrir les portes aux idées jeunes et non conventionnelles afin que cela impacte les programmes de tout le monde et contribue positivement au pays. En clair, associer l’économie au bien-être.
Un groupe de jeunes lycéens de Youth Club et Lyceena, de l’Union des diplômés chômeurs (UDC), de jeunes dirigeants d’entreprises (CJD), de jeunes avocats (ATJA), de jeunes experts-comptables (AJECT), de jeunes agriculteurs, de l’ENACTUS et de WeCodeLand a rencontré le secrétaire général de l’UGTT Nourredine Taboubi ce jeudi 4 juillet 2019.
Il est clair que ce groupe ne prétend pas représenter la jeunesse, néanmoins il a pris l’initiative d’ouvrir la porte aux organisations nationales afin de les convaincre d’intégrer des propositions jeunes et non conventionnelles dans leurs programmes socio-économiques.
Parmi les propositions formulées au secrétaire général de l’UGTT, on note la mise en place d’une « Unité d’inclusion nationale » ayant pour objectif d’inclure et faciliter l’accès de l’ensemble des corporations et couches sociales et démographiques dans les programmes dédiés et existants de l’Etat à l’aide des outils mobiles modernes.
Faire du 12 Août, Journée internationale de la jeunesse
Ainsi ce groupe a également proposé de faire du 12 août une journée symbolique de la relève ou le «Switch-day», durant lequel le plus jeune responsable de chaque institution prend la place du plus haut responsable, et dont la mission serait notamment de prendre une seule décision impactant le quotidien et de publier une vision de l’avenir de son institution.
La rédaction du nouveau contrat social
Par ailleurs, cette rencontre a permis d’ébaucher des idées. A savoir la représentativité des lycéens dans les conseils d’établissement, faire de l’école aussi bien le lieu du scolaire que de l’extra-scolaire, l’employabilité des demandeurs d’emploi, le développement durable, l’entrepreneuriat social, la gouvernance du secteur public et bien évidemment la digitalisation.
Les objectifs des propositions en cours d’élaboration sont de mettre la nation au diapason du XXIème siècle. Autrement dit, être en phase avec son époque. De nos jours, il est important de trouver des solutions communes. Ce qui permettra l’inclusion de toutes les couches sociales et démographiques dans la vie économique, sociale et culturelle, mais le plus important c’est de mettre les générations futures au centre des politiques publiques. Et enfin faire émerger un nouveau récit national bâti autour d’un peuple preneur d’initiatives et disposant de l’égalité des chances.
Même si ce groupe de jeunes poursuivra ses rencontres notamment avec l’UTICA et d’autres organisations et institutions. Sur proposition du secrétaire général de l’Ugtt, ces idées et celles qui seront proposées par d’autres jeunes seront débattues par le comité d’experts de la centrale syndicale en charge de la rédaction du nouveau contrat social.