La sélection nationale à la CAN 2019 entrera en lice ce soir contre le Ghana. Dos au mur, elle aura le choix de se propulser aux huitièmes de finale ou quitter l’épopée continentale par la petite porte à l’instar du Maroc et de l’Egypte.
En se qualifiant par miracle aux huitièmes de finale de la CAN 2019 après avoir concédé 3 nuls successifs, la Tunisie affrontera, ce lundi 8 juillet à 20h00 sur la pelouse du stade d’Al Ismaïlia, le Ghana, leader du groupe F.
La sélection nationale arborera sa deuxième tenue rouge pour ce match, le Ghana évoluera en blanc.
A noter que cette rencontre décisive a été confiée à l’arbitre international sud-africain, Victor Gomez. La dernière fois où il a sifflé un match pour la Tunisie, c’était contre les Pharaons en Alexandrie, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.
Voici, sauf changement de dernière minute, la formation probable de la Tunisie contre le Ghana : Moez Hassan, Dylan Bronn, Wajdi Kechrida, Yassine Meriah, Oussama Haddadi, Elyès Skhiri, Ferjani Sassi, Naïm Sliti, Ghaylen Chaalali, Youssef Msakni et Wahbi Khazri.
Giresse : « Je ne révèle pas mes armes à l’adversaire »
D’autre part, Alain Giresse, le sélectionneur national, a tenu hier, dimanche 7 juillet une conférence de presse en présence de l’attaquant Taha Yassine Khenissi au stade d’Ismailia.
Evoquant la piètre prestation de ses protégés, le technicien français a estimé que le problème de l’Equipe nationale au premier tour n’était pas mental mais plutôt technique surtout pour l’attaque qui a manqué d’efficacité devant les cages.
Par ailleurs, il a catégoriquement refusé de répondre à la question d’une radio locale concernant les rumeurs qui circulent sur son éventuel limogeage préférant se concentrer « sur les leçons à apprendre des erreurs et la meilleure façon d’affronter le Ghana demain ».
Interrogé sur la formation qu’il compte aligner face au Ghana, il a rétorqué « Je n’ai pas l’habitude de révéler mes armes à l’adversaire en parlant des changements possibles. C’est une des règles du football ».
Sur un autre registre, le sélectionneur n’a pas voulu s’exprimer non plus sur le limogeage du préparateur mental, deux heures après la fin du match face à la Mauritanie. « Il s’agit d’une décision de la FTF car ce dernier n’a pas respecté ses engagements ».
Khenissi : « Les joueurs vont devoir assumer doublement leurs responsabilités »
Prenant la parole, Taha Yassine Khenissi, l’attaquant de l’Equipe nationale, a évoqué l’ambiance au sein du groupe pour démentir les rumeurs concernant des différends entre les joueurs : « Je démens formellement les rumeurs de ce genre. Je peux confirmer que je n’ai jamais joué dans un groupe aussi homogène comme le nôtre. Nous lisons chaque nuit des rumeurs qui nous font vraiment rire. La dernière est celle de Ferjani Sassi qui a quitté le QG de la sélection. Je confirme encore une fois que l’ambiance est excellente au sein du groupe ».
Toutefois, il a reconnu que « la sélection a montré un visage méconnaissable durant les rencontres du premier tour. Il y aura une forte réaction face au Ghana, les joueurs vont assumer doublement leurs reponsabilités », a-t-il promis.
L’exemple du Bénin
A rappeler enfin qu’en cas de victoire contre le Ghana, même si l’historique des confrontations en CAN penche largement en faveur des Ghanéens avec six victoires pour les Black Stars et un match nul, la Tunisie rencontrera en quart de finale le vainqueur du match opposant le Madagascar à la RD Congo.
Scénario farfelu et irréaliste dites-vous ?
Pas si sûr quand on voit l’exemple de la petite équipe du Bénin qui a réalisé un parcours « poussif » semblable au nôtre lors du premier tour et qui a fini par battre l’ogre marocain et de filer aux quarts de finale.
Les Aigles de Carthage vont-ils s’inspirer de l’exemple du vaillant Bénin ? Ils en ont les moyens, reste la volonté. Alors il faut jouer à quitte au double : ça passe ou ça casse !!