Quand le taux de participation aux municipales partielles du Bardo ne dépasse pas les 12%, il y a de quoi se poser des questions. Mais à qui la faute? Est-ce la faute du citoyen ou de l’offre politique? Faouzi Ben Abderrahman, ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, dresse un état des lieux des résultats.
Il vient de publier dans un post sur sa page Fb qu’ à l’heure actuelle qu’il n’est plus question de parler de démocratie du moment que les justificatifs tels que la canicule, la plage du week-end, sont les choix des citoyens. Or si on veut parler de démocratie participative, il est de notre devoir de citoyen d’aller voter., étrille M. Ben Abderrahman notamment envers ces personnes qui ne se sont pas rendues aux urnes, en leur recommandant de lire l’histoire des pays développés.
Un peuple qui ne prend pas son destin en main…
En outre, il précise : « Et je tiens aussi à répondre à ceux qui sont en train de dire : » L’offre politique est tellement minable que les électeurs ne savent plus pour qui voter !! ».A ceux là, je voudrais dire : oui, l’offre politique n’est peut être pas convaincante. Et elle va l’être de moins en moins avec un peuple qui ne prend pas son destin en main.. Cette offre politique est tunisienne et elle exprime l’état de santé politique, de valeurs et d’éthique de la société tunisienne et de sa compétence surtout. »
Nous ne sommes ni plus ni moins intelligents que les peuples de la planète
Et de poursuivre: « Que ceux qui nous parlent de « grand peuple » de « peuple intelligent » et de « peuple avant-gardiste » aillent voir ce qui se passe à travers le monde.. Nous ne sommes ni plus ni moins intelligents que les peuples de la planète..Nous ne sommes ni plus mauvais ni meilleurs que les peuples de la planète.. »
Et de continuer: « Ce que nous avons peut-être en plus c’est un taux d’opportunistes au mètre carré qui dépasse les moyennes internationales. Les politiques que nous avons nous ressemblent.. Et ils nous ressembleront toujours. « Et pour finir, il conclut: « Arrêtez vos chimères. »
Au-delà du fait du paysage politique fragile, voter est un devoir civique. Autrement dit, ce bémol a montré la nonchalance du citoyen vis-à-vis des élections.