Le président de la République Béji Caïd Essebsi n’aurait pas signé la loi électorale amendée et validée par l’Instance provisoire de la Constitutionnalité des lois, apprend-on.
Hafedh Caïd Essebsi est intervenu sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, au cours d’une conversation téléphonique, en déclarant que le président de la République agira selon ses principes et ses valeurs. Il souligne: « Le président Béji Caïd Essebsi se prononcera dans les heures qui viennent et expliquera les raisons de sa décision ».
BCE s’est toujours battu pour un Etat démocratique sans exclusion
Il rappelle qu’en l’absence de la Cour constitutionnelle, le Chef de l’Etat BCE est le garant de la Constitution.
Il ajoute: « Je ne peux me prononcer en son nom, mais je tiens à préciser que Béji Caïd Essebsi aurait pu être lui-même victime de la loi de l’exclusion en 2014. Il s’est toujours battu pour un Etat démocratique » .
BCE tient avant tout à instaurer un Etat démocratique
Et de poursuivre: « Ce projet de loi électoral amendé aura un impact négatif sur le processus démocratique car c’est un projet d’exclusion et constitue en fait un retour en arrière. Connaissant l’homme, et sa formation d’avocat, je pense qu’il agira selon ses principes et ses valeurs. Il tient avant tout à instaurer une démocratie ».
Il conclut: « D’ailleurs, je persiste et signe que le président de la République n’a cédé à aucune pression, ni qu’il a été influencé par quiconque. Et qu’ il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Ce que je peux dire est que la décision qu’il va prendre sera dans l’intérêt du pays. »
Par ailleurs, sur un autre volet concernant sa rencontre avec Nabil Karoui, HCE a affirmé l’avoir rencontré comme il peut rencontrer Youssef Chahed, sans plus. Il conclut en déclarant: « C’est cela faire de la politique « .