Au programme: L’élection présidentielle, la révision du code électoral, les funérailles de Béji Caïd Essebsi. Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a accordé une interview à la chaîne la Wataniya 1.
Youssef Chahed a salué le parcours du président de la République, mettant l’accent sur la réussite de la transition démocratique.
Il a également souligné: « la bonne organisation des funérailles et ce sous l’égide du président de la République et moi-même ».
Retour sur image, où on montrait Youssef Chahed en larmes, lors des funérailles, il a répondu: » Je suis après tout un citoyen tunisien comme tout le monde. Ma relation avec Béji Caïd Essebsi était forte depuis les cinq derniers mois. D’ailleurs, plus de trois ans, je l’ai rencontré plus que 120 fois. Et puis, il faut se rappeler que les conflits entre Béji Caïd Essebsi et Habib Bourguiba. Les gens ont tendance à oublier ».
Retour sur le 27 juin, le fameux jeudi noir, Youssef Chahed a rappelé qu’il y avait une forte pression, entre le malaise du président et les attentats terroristes, tout en soulignant sur les intox véhiculées à propos du décès du président de la République ou encore de nous avoir accusé une tentative d’un coup d’état, ce qui est totalement faux et absurde ».
Quant à la création du parti Tahya Tounes, Youssef Chahed a fait savoir que la création s’est imposée d’elle-même. Il précise: S’il n’y avait pas Tahya Tounes, je ne pourrais pas imaginer ce qui serait passer.
Il ajoute : « D’ailleurs, il n’y a aucune instrumentalisation de l’appareil de l’Etat, et le gouvernement n’est pas uniquement composé de Tahya Tounes, il y a Ennahdha, Nidaa Tounes, Machrou3 « .
Revenant sur l’absence des femmes dans le parti Tahya Tounes : « Il faut créer un vivier de compétences pour donner la chance aux femmes. Les femmes seront les mieux représentées dans les prochaines années ».
Sur sa candidature à la présidentielle, après plus d’une heure d’entretien(1h39), il a conclu: « Je suis venu en tant que chef du gouvernement. Et ce n’est pas facile de répondre à cette question. Cela viendra forcément dans les prochains jours ».
Abdelkarim Zbidi, ministre de la Défense, le chef du gouvernement souligne de son côté: « Ce que beaucoup ignore, c’est que des relations étroites et de longue date nous lient. Il ne m’a pas parlé de sa candidature. Quant à demander sa démission, c’est faux ».