Face à un public de plus de 400 personnes, le Tunisian Think Tank propose de faire place au débat d’idées entre les différents candidats ou leurs représentants.
En effet, le public sera amené le 6 septembre prochain à participer activement, et l’intervention des experts du Tunisian Think Tank permettra de parcourir les lignes des programmes des différents candidats à la présidentielle.
Avoir les moyens de s’informer des programmes
Les prétendants au poste suprême ont seulement un mois pour faire campagne et présenter leurs idées. La campagne électorale pour l’élection présidentielle s’inscrira dans un temps court.
« Le caractère imprévu des élections présidentielles anticipées amènent le Tunisian Think Tank à s’emparer du sujet pour y apporter une solution », lit-on dans un communique du Tunisian Think Tank.
Et d’ajouter : « malgré ces contraintes, chaque Tunisien doit avoir les moyens de s’informer des programmes, et notamment les Tunisiens résidants à l’étranger expliquent les organisateurs ».
Proposer des solutions concrètes
Le Tunisian Think Tank est créée par des franco-tunisiens qui se sont rencontrés à l’occasion de séjours linguistiques à l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes.
Ce lieu d’échange a pour ambition de créer un espace d’échange où convergent les esprits soucieux du devenir de la Tunisie et des relations bilatérales entre la France et la Tunisie ; entre l’Europe et la Tunisie.
Ses objectifs consistent à proposer des solutions concrètes au profit des forces politiques tunisiennes : les responsables politiques, les partenaires sociaux, les organisations de la société civile, mais aussi tous ceux qui mettent en œuvre des politiques publiques et les citoyens en premier et dernier lieu.
Le débat sera certes intéressant parce que le diaspora tunisienne en France et en Europe a un rôle important à jouer dans le processus électoral.
« Nous œuvrons pour une approche inclusive de la diaspora tunisienne. Nous ne sommes pas des citoyens saisonniers, notre intérêt pour la Tunisie est quotidien », a souligné récemment Khawla Ben Aicha, députée à l’ARP (circonscription de France 1).
Toutefois, des reproches ont été adressés aux organisateurs en lieu avec le choix d’organiser ce débat à l’étranger.
Ça se discute !