Le nombre des Tunisiens recrutés dans le cadre de la coopération jusqu’au 31 juillet dernier atteint 19.237 coopérants. La plupart travaille dans des pays arabes, indique l’agence tunisienne de coopération technique (ATCT) sur son site internet.
Les pays arabes occupent la première position en matière de recrutement des compétences tunisiennes avec 14.198, suivis de l’Europe avec 2.640 coopérants, l’Amérique 1.436 coopérants et l’Afrique avec 333. La coopération technique, ainsi, gagne du terrain.
La majorité travaille dans les secteurs de la santé et de l’enseignement, précise la même source. Le Qatar occupe la première place au niveau des recrutements, avec au mois de juillet dernier 188 recrutés. Suivent l’Arabie saoudite (166), la France (131), les pays africains (91), l’Allemagne (89) et le Canada (75).
Par ailleurs, ces chiffres sont à mettre en perspective avec la fuite des cerveaux dans le secteur de la santé. Car, plus que 800 médecins ont quitté la Tunisie en 2018. D’après l’Ordre des médecins de Tunisie, il existe un manque flagrant de médecins. En Tunisie, il existe un médecin pour 769 habitants, soit environ 130 médecins pour 100.000 habitants. D’après le Conseil de l’Ordre des médecins de Tunisie, six gouvernorats ne disposent pas de gynécologue. Il s’agit de Manouba, Béja, Jendouba, Gafsa, Tozeur et Tataouine.