Neji Jalloul a présenté sa candidature vendredi à la présidentielle anticipée. Il a déclaré qu’il se considérait comme l’un des défenseurs du même projet que le président Béji Caid Essebsi et de la même vision de la société, ce qui motive à « poursuivre cette action ».
L’ancien membre de Nidaa Tounes Neji Jalloul, a ajouté, à l’adresse de la presse au siège l’ISIE que « l’institution de la Présidence reste très importante, contrairement à ce que l’on prétend être une institution de folklore. Le Président de la République symbolise la souveraineté nationale, notamment face aux changements géostratégiques ».
Il a estimé que le future président est appelé à travailler sur la restauration de l’image de la Tunisie à l’étranger.
Neji Jalloul a souligné que la question de la sécurité nationale restait l’une des grandes priorités du président de la République, en particulier la sécurité alimentaire, en « offrant une vision pour l’amélioration de la situation d’un demi-million de personnes affamées ».
Il a également estimé que la « sécurité culturelle devait être assurée par l’action de la présidence pour la tunisification de la culture et réhabilitation de sa place entre les peuples et les nations ».
Il a affirmé d’autre part que l’armée nationale devait repenser son rôle, indiquant qu’il disposait d’un programme de refonte du rôle de l’Etat dans son ensemble, estimant que l’Etat de 2019 n’est plus celui de 1956.
Ancien ministre de l’Education, Neji Jalloul a souligné qu’il « est un candidat indépendant et a a recueilli un nombre de signatures populaires » dont il n’a pas révélé le chiffre, affirmant qu’il « avait de grandes chances de remporter le poste de président de la République », sans quoi il n’aurait pas brigué ce poste.