En plus de ses capacités vocales spéciales, Liz McComb joue du piano. Ce qui divertit son public dans ses nombreux concerts à travers le monde. Elle y chante pour l’amour et la paix.
Liz McComb, qui a défendu les droits du peuple noir, élargi la musique de « Gospel » et en a fait une musique universelle, s’est distinguée samedi dernier au théâtre de plein-air de Hammamet. Liz McComb se produisait dans le cadre de la 55ème édition du Festival international de Hammamet. Elle a démontré avec authenticité et ferveur que l’Homme peut espérer vivre dans un monde meilleur. Le public était réceptif à son invitation au voyage de l’histoire du gospel traditionnel, à la saoul music en passant par le blues. Accompagnée par le guitariste tunisien Hedi Fahem, elle a gratifié les spectateurs d’un concert qui trouve son expression dans l’ensemble des différents styles qui caractérisent cette musique : du Gospel traditionnel à ce que l’on appelle aujourd’hui le Gospel moderne, en passant par une forme d’expression héritée de ces ancêtres esclaves des Caraïbes, d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Ce fut une expression harmonieuse et authentique du Gospel, dans le chant et les mouvements, qui caractérise une Liz McComb communicative, dans un mélange du solennel et de la joie de vivre remarquable. Sa voix de Gospel puissante, jouant avec le rythme et les harmoniques du piano, ne laisse personne indifférent comme si nous étions à une messe à Harlem, avec une Liz McComb comme chef de Chœur jouant le rôle du Pasteur et le public celui des fidèles.
Lors de sa prestation, la diva du blues et du gospel qui a restitué cette atmosphère spirituelle, d’où elle tire son énergie et la foi en l’amour et la vie, a emporté le public dans un véritable voyage à travers l’histoire du Gospel et un partage avec le public. Son Gospel puise sa force dans un concept musical original et empreint de spiritualité. Elle conjugue habilement Gospel traditionnel et Gospel plus contemporain… C’était un talent à découvrir absolument.