Le directeur régional de la société tunisienne pour l’exploitation et la distribution de l’eau (SONEDE) dans le sud, Ahmed Soula, estime que « la solution radicale pour surmonter la pénurie d’eau à Sfax réside dans la mise en place d’un projet de dessalement de l’eau de mer ».
Ainsi, Soula intervenait d’une séance de travail d’urgence tenue mercredi au siège du gouvernorat de Sfax; Elle se déroulait sous la supervision du gouverneur de la région et en présence de toutes les parties impliquées. Et ce, à la suite des fréquentes coupures d’eau dans plusieurs régions du Gouvernorat. Coupures dues à la hausse des températures et aux besoins croissants en eau en période de l’Aid al-Adha.
En effet, il explique que les raisons des perturbations enregistrées dans la distribution de l’eau potable et des interruptions dans un certain nombre de quartiers de la ville de Sfax, étaient dues principalement aux températures élevées et à la consommation croissante d’eau. D’autant que Sfax est approvisionnée à raison de 83% de ses besoins en eau potable de l’extérieur du gouvernorat.
Pour sa part, le gouverneur de la région, Adel Khabthani, soulignait la nécessité de conjuguer tous les efforts, de fournir les quantités d’eau nécessaires et de s’appuyer sur des ressources propres. Cela passe par l’exploitation des puits privés. Tout en s’efforçant de doubler le nombre de réservoirs comme solutions temporaires. Et ce, afin de permettre aux citoyens de subvenir à leurs besoins vitaux
Par ailleurs, il appelle les cadres régionaux à proposer des solutions radicales pour surmonter ces problèmes qui affectent directement le citoyen. Exprimant dans le même contexte sa compréhension de la colère des citoyens et leur mécontentement des services fournis par la SONEDE, en raison de l’interruption fréquente de l’eau potable ces derniers jours.
Enfin, les habitants de Sfax ont manifesté mercredi matin devant le siège de la municipalité de la ville. Ils protestaient contre les fréquentes interruptions de l’eau potable, appelant à trouver une solution radicale à ce problème auquel ils sont confrontés chaque été.