L’artiste et producteur tunisien Nejib Ayed vient de décéder à l’age de 66 ans à la suite d’une crise cardiaque apprend l’agence TAP auprès de Saima Mzoughi, conseillère chargée de la communication auprès du ministère des affaires culturelles.
La dépouille de Néjib Ayed -dont le décès vient d’être qualifié d’un « énorme choc » auprès de ses amis qui l’ont trouvé mort à son domicile (les membres de sa famille en vacances à Sousse) selon les propos accordés à l’agence TAP par Seima Mzoughi conseillère chargée de la communication auprès du ministère des affaires culturelles-, sera transférée à l’hôpital Charles Nicolle pour autopsie.
Nejib Ayed aurait eu selon les premières informations, un malaise cardiaque sévère. Seima Mzoughi a, par ailleurs, indiqué à l’agence TAP, que les ministres des affaires culturelles et de l’Intérieur sont en train de prendre les mesures nécessaires pour la prise en charge des membres de sa familles « sous le choc » et pour le transfert de la dépouille à l’hôpital Charles Nicolle faisant savoir que les obsèques se tiendront dans la ville de Sousse. La date des funérailles, a-t-elle précisé, sera annoncée ultérieurement.
Né le 13 décembre 1953 à Ksar Hellal, le producteur tunisien Néjib Ayed a été nommé pour la troisième année consécutive, directeur des Journées cinématographiques de Carthage 2019, prévues du 2 au 9 novembre prochain.
Titulaire d’une maîtrise de littérature française, il travaille comme critique de cinéma pour Le Temps (1975-1977) et responsable de la rubrique culture pour Réalités (1978-1980). Entre 1973 et 1979, il est secrétaire général puis président de la Fédération tunisienne des ciné-clubs de 1980 à 1988. Directeur de la Société anonyme tunisienne de production et d’expansion cinématographique en charge des productions puis de la promotion internationale, contribuant ainsi à la production de plusieurs films tunisiens.
En 1991, il prend la tête du Festival international du film pour l’enfance et la jeunesse. En 1999, il fonde sa propre agence de production, « Rives productions », qui produit plusieurs films à l’instar de « L’Odyssée », de Brahim Babaï en 2003, ou « Les Anges de Satan », d’Ahmed Boulane en 2007.
En 2017, il devient directeur exécutif des Journées cinématographiques de Carthage succédant à Ibrahim Letaïef.
Paix à son âme.