Le président du parti Beni Watani et candidat à la présidentielle, Saïd Aïdi a déclaré à leconomistemaghrebin.com que sa candidature est celle de la modernité et de l’inclusion.
Ainsi, Saïd Aïdi prévoit de présenter une proposition de la moralisation de la vie publique. Pour lui, il s’agit d’une proposition concrète étant donné que « la République doit être exemplaire pour rétablir la conscience de citoyens vis-à vis de les instances dirigeantes du pays », d’après lui. « A mon avis, la concrétisation de cette initiative est primordiale », lance-t-il.
Par ailleurs, Saïd Aïdi prévoit d’amender la Constitution pour donner, en cas de crise, le droit au Président de la République de dissoudre l’ARP. D’après lui, cette initiative permettrait d’assurer plus stabilité à l’Assemblée.
Par ailleurs, notre interlocuteur affirme qu’il œuvrera à plus de rapprochement entre la Tunisie et ses voisins maghrébins. Et ce afin de mieux développer des relations économiques et culturelles. Cela permettrait d’assurer une meilleure intégration entre les pays maghrébins. Le président de Beni Watani prévoit aussi de rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie.
La candidat à l’élection présidentielle envisage de donner plus de moyens aux ambassades tunisiennes. Ce renforcement leur permettrait de mieux promouvoir l’image du pays. Il s’agit de redéfinir le rôle des ambassades pour porter haut les couleurs de la Tunisie. Saïd Aïdi a souligné l’importance de défendre la souveraineté de la Tunisie. Il déclaré que son mandat sera une période de vérité, de modernité et de progrès.
Il a affirmé également que son parti s’est présenté dans 30 circonscriptions. « Nos objectifs sont à l’image de nos ambitions », lance-t-il. Ainsi, il a indiqué que le parti cherchera à avoir un éventail plus large pour permettre de faire passer de nouvelles réformes.
« J’espère que la Tunisie rentre de plain-pied dans le 21ème siècle. Ma candidature est une vision moderniste à long terme », conclut-il.