Il est indéniable que le chocolat rend heureux. Pour ceux qui aiment son goût, les plaisirs se déclinent de mille et une façons et se renouvellent sans cesse. Ses effets positifs ont été démontrés par un bon nombre d’études, dont une récente qui met en lumière une fois de plus un effet antidépresseur.
Des chercheurs de l’University College de Londres (UCL) ont en effet menés une étude sur pas moins de 13000 personnes âgées de 20 ans et plus sur une période de six ans. Et ce, pour déterminer les effets des différents types de chocolat sur l’humeur.
L’étude publiée dans la revue Depression and anxiety a montré que les participants rapportant une consommation régulière de chocolat noir présentaient une probabilité de symptômes dépressifs de 70% inférieure à ceux qui n’indiquaient aucune consommation de chocolat. Ce lien a été trouvé seulement pour la consommation de chocolat noir, et non pas pour les autres types de chocolat.
Des études sont nécessaires pour confirmer les résultats
Ainsi, les scientifiques estiment que les résultats de cette étude fournissent des preuves que la consommation de chocolat, en particulier de chocolat noir, peut être associée à une probabilité réduite de symptômes dépressifs cliniquement significatifs. Des recherches supplémentaires sur la consommation de chocolat à long terme sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer un lien de causalité.
Des études précédentes ont montré qu’il existe un certain nombre de mécanismes potentiels par lesquels la consommation de chocolat pourrait empêcher l’apparition ou réduire les symptômes dépressifs. Le chocolat contient en effet un certain nombre d’ingrédients psychoactifs, notamment deux analogues de l’anandamine (produisant des effets similaires à ceux du cannabinoïde responsable de l’euphorie du cannabis) et plusieurs amines biogènes endogènes. Ces dernières incluent notamment la phényléthylamine, un neuromodulateur considéré comme important pour la régulation de l’humeur et impliqué dans la pathogénie de la dépression.
Consommer avec modération
Par ailleurs la consommation de chocolat, en tant qu’expérience agréable, peut interagir avec plusieurs systèmes de neurotransmetteurs impliqués dans les voies de récompense et la régulation de l’humeur (par exemple, la dopamine, la sérotonine et les endorphines).
Le feu vert est donné aux amoureux du chocolat noir, pour en consommer et pour passer de délicieux moments, bien évidemment avec modération !