Ils sont 26 candidats en lice à l’élection présidentielle. Et le 15 septembre, les Tunisiens voteront pour le candidat de leur choix.
Adnane Belhajamor, l’un des porte-paroles de la campagne du candidat Abdelkarim Zbidi souligne que le paysage politique est maintenant en train de prendre sa forme spécifique et originale de paysage de campagne. Il s’exprime dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
D’ailleurs, il précise : « Les grands candidats ont mis sur pied leurs comités de soutien. Et ils sont en train de peaufiner leurs stratégies et plans d’action. C’est le climat électoral et électoraliste qui s’installe avec ses avantages et ses inconvénients. »
Les candidats et leurs partisans doivent avoir un langage responsable
Et d’ajouter : « Espérons que les candidats et leurs partisans fassent preuve d’un langage responsable et non diffamant. Même si la concurrence est là, forte et farouche. C’est cela la démocratie et le pluralisme. Oui à la compétition, mais non aux coups au-dessous de la ceinture. A mon avis, il faut relever le niveau intellectuel du débat. C’est ce qui manque en Tunisie ».
Sur un autre sujet, même si le paysage politique commence à prendre forme, plus de huit ans après le 14 janvier, tout le monde est rivé sur cette élection. D’ailleurs, on s’interroge sur les visites qu’effectuent l’ambassadeur de France en Tunisie Olivier Poivre d’Arvor auprès des candidats à la présidentielle. Notamment après celle de Moncef Marzouki, Mohsen Marzouk, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et bien d’autres. A quelques jours des élections, la question est de savoir quel est l’intérêt de cette visite?
A cette interrogation, le porte-parole de l’équipe de M. Zbdidi répond : « Il est vrai que l’ambassadeur de France à Tunis est quelque peu atypique et pas tout à fait aux normes diplomatiques classiques, mais nous nous sommes habitués à sa façon de faire et à ses inclinaisons. Je ne crois pas qu’il faille réagir épidermiquement à ses gestes et à ses déplacements, quoiqu’on est un peu interrogatif par rapport à la logique qui le guide ».
Enfin, Adnane Belhajamor conclut : « La France a des constantes en matière de relations avec la Tunisie. Monsieur Poivre d’Arvor n’y dérogera pas beaucoup, même s’il est parfois guidé par sa belle curiosité de la Tunisie et de ce qu’elle recèle d’agréable et de moins agréable. »