Contacté par la Fédération Tunisienne de Football pour prendre en main les destinées de l’équipe nationale, Radhi Jaïdi a décliné l’offre souhaitant élargir son expérience en tant qu’entraîneur de l’équipe de moins de 21 ans de Southampton.
Nous venons d’apprendre que l’ancien défenseur de l’Equipe nationale, Radhi Jaïdi, pressenti pour prendre les rênes des Aigles de Carthage, a décliné l’offre. Avec la promesse « de prendre en main certainement la sélection un jour à venir ». Vague souhait qui équivaut à un refus poli !
Pourtant, la Fédération tunisienne de football, qui s’est séparée à l’amiable du Français Alain Giresse la semaine dernière, a repris contact avec l’ex-international. Pour tenter de le convaincre de prendre en main les destinées de la sélection nationale.
D’autant plus que les échéances arrivent à grands pas avec 2 matchs amicaux en septembre prochain contre la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. Et l’entame des éliminatoires de la CAN 2021 en novembre.
Rappelons que selon notre confrère African Manager, la piste de l’ex-stoppeur de l’Espérance Sportive de Tunis a été relancée par l’ancien milieu de terrain tunisien Adel Chedli. Ce dernier a suggéré via les médias sociaux que son ex-coéquipier est le mieux placé pour diriger l’Equipe nationale après avoir publié une photo de lui en disant « Nous sommes prêts mon frère ».
Un niet poli
Toutefois, l’actuel entraîneur des moins de 23 ans à Southampton a fini par opposer un niet poli à la proposition de la FTF car il souhaite approfondir son expérience en Premier League, l’un des plus compétitifs en Europe : « Je remercie la Fédération d’avoir pensé à moi. Je suis très satisfait avec Southampton et j’aimerais développer mon expérience auprès de mon club. Je prendrais certainement la sélection un jour dans l’avenir. Quand mon heure sera venue, j’y serai », a-t-il déclaré.
Radhi Jaïdi plébiscité par les sondages
Notons que, selon un sondage effectué par le site Tunisie-Foot, 57% des sondés déclarent préférer un entraîneur tunisien à la tête de l’Equipe nationale plutôt qu’un technicien étranger.
Pour cet entraîneur, ils sont 82% à opter pour un entraîneur ayant réussi un diplôme plutôt délivré par l’UEFA que par la CAF ou la FTF.
Enfin, parmi les entraîneurs tunisiens disposant du diplôme UEFA, 74% des sondés plébiscitent Radhi Jaïdi, devant Adel Chedli 12% des sondés, Mehdi Nafti 10% et Karim Haggui 4% des personnes interrogées.
Maintenant que la piste de l’ex-gloire du club Sang et Or est écartée, les choix restants sont Ammar Souayah, Sami Trabelsi et Nabil Maâloul.
Or, selon des rumeurs qui bruissent du côté de la FTF, ce dernier semble réticent à reprendre les rênes de l’Equipe nationale, préférant sans doute son juteux poste en tant que consultant de la Chaîne BeIN Sports au Qatar.