Les représentants de l’UGTT se sont réunis hier et ont recommandé de laisser à l’écart la justice des tiraillements, fausses rumeurs et autres manigances dans l’intérêt du justiciable et du pays dans son ensemble.
L’UGTT est revenu sur l’affaire Nabil Karoui en appelant les parties prenantes à s’exprimer sur la nature de l’arrestation et mettre fin aux rumeurs qui ne font qu’aggraver le climat de méfiance envers les institutions sécuritaire et judiciaire.
Tout comme elle appelle les mêmes parties à respecter la loi et les mesures pour garantir les droits du citoyen à la justice, à la dignité et l’intégrité physique.
La centrale syndicale met l’accent sur l’importance de l’indépendance du magistrat appelant à laisser la justice à l’écart des tiraillements politiques et ce dans le but de garantir le respect pour tous devant la loi.
Par ailleurs, elle dénonce l’instrumentalisation des appareils de l’Etat. Tout comme elle appelle les médias y compris les médias publics au respect de la loi électorale et au respect de l’égalité des chances entre tous les candidats à la présidentielle.
Enfin, la centrale syndicale appelle à la neutralité de l’administration, des mosquées, et des différentes institutions.
Concernant la campagne électorale, l’UGTT a déclaré avoir préparé 101 questions à soumettre aux partis politiques. Elle souligne que les partis politiques doivent, dans ce cadre, exposer leurs solutions permettant de protéger le processus démocratique, éviter les tractations politiques et garantir la stabilité politique.
De même, il est question de proposer des démarches à suivre pour mettre en place la Cour constitutionnelle. Une autre question cruciale a été posée. A savoir : si le parti politique une fois au pouvoir compte amender la Constitution.