Contrairement aux élections de 2014, pour la première fois de son histoire, le mouvement Ennahdha annonce clairement la candidature de l’un des leurs, à savoir Abdelfattah Mourou, mais derrières les coulisses, c’est autre chose.
Jeune Afrique a souligné: « Si Youssef Chahed, l’actuel chef du gouvernement et président de Tahya Tounes, était élu chef de l’État, Mehdi Jomâa, le fondateur d’Al Badil Ettounsi, serait nommé Premier ministre, et Mohsen Marzouk, le président de Machrou Tounes, occuperait le poste de ministre des Affaires étrangères. Ghannouchi accéderait, quant à lui, à la présidence de l’Assemblée nationale.” Selon le magazine, ce sont les manœuvres qui se trament en coulisses ».
Il est clair que la classe politique fera tout pour rester au pouvoir, quitte à mettre en place une cohabitation, si nécessaire, comme en 2014. Tous les scénarios sont donc possibles. Malheureusement, l’intérêt du pays et encore moins le bien-être des Tunisiens ne figurent pas dans les calculs des uns des autres. Loin s’en faut.