Une décision du ministère français de l’Enseignement supérieur entraînaient l’augmentation des frais d’inscription dans les universités françaises pour les étudiants étrangers. Depuis, la Fédération générale de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l’UGTT et le syndicat français de l’Enseignement supérieur cherchent des solutions. Et ce, face aux problèmes auxquels font face les enseignants universitaires tunisiens et les étudiants tunisiens résidant en France.
Ainsi, le secrétaire général de la fédération, Houssine Boujarra, annonce son soutien au syndicat français. De même, il affirme qu’il importe de renforcer la solidarité entre les deux syndicats et d’unir leurs forces. Le but est de défendre les intérêts des enseignants universitaires et les étudiants des deux pays.
Par ailleurs, il exprime sa désapprobation de la « politique libérale du ministère de l’Enseignement supérieur français ».
Une charte commune pour défendre les universités publiques contre la privatisation
Dans le même sillage, les deux parties se pencheront sur l’élaboration d’une charte de travail commune; C’est ce que précise le co-secrétaire générale du syndicat français, Anne Roger. Et ce, afin de défendre les universités publiques contre la privatisation. Ainsi que les intérêts des enseignants et des étudiants. S’ajoute à cela le développement de la coopération au niveau de la recherche scientifique.
Et d’indiquer que parmi les axes que le syndicat français cherche à inclure dans la Charte, figure la possibilité de la double affiliation pour les adhérents des deux syndicats. Cette mesure implique, selon ses propos, la possibilité pour les enseignants universitaires tunisiens résidant en France d’assurer la défense de leurs intérêts par le syndicat français.
Au final, Mme Roger exprime l’opposition du syndicat français à la décision du ministère de l’Enseignement supérieur français. Et ce, quant à cette augmentation jugée « excessive ».
En effet, rappelons que les frais d’inscription passeront de 300 euros à 3000 euros à partir de la rentrée universitaire 2019/2020.