Lotfi Mraïhi, candidat à la présidentielle revient dans une interview sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi sur le fond des faux parrainages populaires. Et ce à l’issue d’une plainte déposée à son encontre.
Il a déclaré comme suit qu’il a été entendu par la brigade des recherches et inspection de la garde nationale de Monastir. Il souligne qu’il assume ses responsabilités.
Il a également rappelé que 13 candidats sont concernés par cette affaire, tout en mentionnant que ce même problème s’est produit lors du scrutin de 2014. Et que le même problème est survenu une fois de plus lors de ces élections présidentielles anticipées.
Il rappelle que s’il a choisi la voie des parrainages populaires, « pour la simple raison c’est qu’il était difficile d’avoir le parrainnage des députés. »
Il précise: « Je n’ai pas un parti derrière moi, encore moins des députés ».
En outre, il précise que le rôle du Chef de l’Etat est d’unir les Tunisiens et non les diviser. « D’ailleurs, « c’est qui s’est passé dans la démarche du défunt président à vouloir proposer l’égalité dans l’héritage. Je trouve sur ce qui s’est passé, a divisé à mon sens les Tunisiens. Ceci étant dit, je suis pour l’égalité dans l’héritage. Et si j’avais une fille j’aurai approuvé l’égalité dans l’héritage. », rétorque-t-il.
Car, « c’est au président de la République qu’il revient, au regard de ses attributions, d’unir les Tunisiens”, dit.
En outre, il se prononce sur la nature du système politique actuel. Il souligne qu’il est bien du moment qu’il est un système ni parlementaire ni présidentiel. Et il se dit favorable à maintenir.
Enfin, au cours de son interview, il présentait les grands axes de son programme présidentiel.
On retiendra, notamment, sa volonté de rétablir le dialogue avec la Syrie, et de garder la neutralité du pays dans ses décisions diplomatiques.
Pour ce qui est de la Libye, « c’est un problème à part, ce n’est pas à nous de les régler », conclut-il.