La HAICA veut compléter les mesures juridiques relatives aux chaînes qui ne détiennent pas de licence d’exploitation.
Ainsi, la HAICA appelle les institutions de l’Etat à assumer leur rôle et à appliquer la loi. Et ce, sans hésitation et sans tenir compte des intérêts partisans et des calculs politiciens.
En effet, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle insiste sur le respect de la loi. Et ce, concernant les mesures relatives aux médias illégaux. Mais aussi sur la nécessité de trancher la question sans concession.
Par ailleurs, l’instance met en garde contre les tentatives de certains propriétaires de médias audiovisuels d’impliquer les journalistes dans les conflits et agendas politiques. Ce qui risque, déplore la HAICA, de porter atteinte à la crédibilité des professionnels. Et de les empêcher d’accomplir leur mission et leur contribution à l’impulsion du processus démocratique.
En conséquence, la HAICA lance un appel aux structures professionnelles. Elle leur demande de protéger le secteur et de hâter la mise en place d’un conseil de la presse. L’instance insiste aussi sur le besoin pressant d’activer les mécanismes d’autorégulation au sein des entreprises de presse.
Et d’ajouter que tous les journalistes et intervenants concernés par la production de contenus médiatiques se doivent de respecter l’éthique journalistique et les critères d’une couverture objective des élections.
De plus, la haute autorité met l’accent sur le rôle de la société civile dans le contrôle des élections. Elle peut œuvrer à assainir le climat électoral. Et ce, en barrant la route aux tentatives de certains réseaux suspects de perturber les élections.
Enfin, la HAICA explique publier ce communiqué face aux répercussions de l’arrestation du propriétaire de la chaîne de télévision privée Nessma TV. En effet, ce média utilise ses plateaux pour leurrer l’opinion publique et faire de la propagande au profit de son propriétaire. Ce qui constitue de graves violations enregistrées. Rappelons que Nabil Karoui a été arrêté pour suspicion de corruption.