Mohamed Moncef Marzouki candidat à la présidentielle revient dans une interview sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi sur le paysage politique.
A propos de sa candidature, Moncef Marzouki a indiqué qu’il est la personne qualifiée pour un futur président. Il précise dans ce contexte: “J’ai réfléchi longuement à la question. Et je me suis dis que la Tunisie a besoin de moi”.
Il ajoute: “Je suis convaincu que je peux aider mon pays. Au bout de 3 ans, j’ai acquis de l’expérience et j’admets que j’avais commis des fautes lors de mon dernier mandat. Et puis personne ne naît Président. »
Selon lui, il estime qu’il peut être fonctionnel. Tout comme il appelle les Tunisiens de faire part de la bonne conduite lors de la campagne électorale.
Il ajoute: « En tant que militant des droits de l’Homme, je n’ai jamais mis un journaliste en prison ».
Quant à l’appel à ce qu’il se désiste pour un candidat, il a répondu qu’il est en discussion avec Hamadi Jebali soit l’un ou l’autre, ceci demeure des discussions. A l’heure actuelle, aucun désistement n’est prévu”.
S’il est élu, M. Marzouki jettera le projet de loi sur l’égalité successorale car il estime que cela divise les Tunisiens.
En outre, il ouvrira de nouveaux marchés africains car il estime qu’il a les compétences requises pour ouvrir la voie aux nouveaux investisseurs et limiter la fuite des cerveaux.
Il ajoute: « Si je suis élu, je pardonnerai à Ben Ali à condition qu’il fasse des excuses aux Tunisiens ».
Sur la question diplomatique, les relations avec la Syrie, il a souligné qu’il s’est opposé contre l’armement de l’opposition en Syrie ainsi qu’à l’envoi des jeunes Tunisiens dans les zones de conflit. Cependant, il est en faveur de revoir les relations diplomatiques avec la Syrie. A condition que les Syriens mettent en place un régime démocratique.
Pour ce qui se passe en Algérie « c’est un cadeau du ciel », dit-il.