Un nouveau rapport des scientifiques de l’ONU met en garde contre les risques de la fonte des glaciers.
Car, si rien n’est fait pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effets de serre, la fonte des glaciers provoquera une élévation des océans. Et les conséquences en sont nombreuses et inquiétantes.
Le risque de la montée des eaux
En effet, la montée des eaux entraînera une multiplication des inondations. Elle entraînera le déplacement de 280 millions de personnes. C’est l’alerte que lance le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il s’agit du quatrième rapport spécial de l’ONU, publié en moins d’un an.
Ainsi, ce rapport sur les océans et la cryosphère (banquise, glaciers, calottes polaires et sols gelés en permanence) met en garde contre la hausse du niveau des mers.
Par ailleurs, les scientifiques du GIEC tirent, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme. Ils indiquent que les petits pays insulaires et les communautés côtières sont les plus exposés à ce risque. Mais les grandes mégalopoles mondiales seront également concernées.
En outre, à partir de 2050, le groupe d’experts du GIEC prévoit que de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations. Et ce, chaque année.
Selon le scénario le plus optimiste d’un projet de rapport de l’ONU concernant le réchauffement climatique, une hausse de deux degrés des températures provoquerait le déplacement de 280 millions de personnes sur le globe, dû à la hausse du niveau des océans.
L’élévation des mers forcera les régions côtières à prendre des mesures d’adaptation, les pays riches étant plus aptes à assurer une protection à leurs mégalopoles que les pays en développement, où les catégories les plus pauvres devraient se replier vers des terres plus en altitude, devenant des réfugiés du climat.
Les quantités d’eau découlant de la fonte des glaciers vont atteindre un pic, puis vont décliner autour de 2100. A travers le monde, plus de deux milliards de personnes dépendent des glaciers pour leur eau potable.
Les glaciers situés à basse altitude, comme en Europe centrale, dans le Caucase, l’Asie du Nord et la Scandinavie, devraient perdre plus de 80% de leur volume d’ici 2100.