Invité sur les ondes radiophoniques, Mohamed Abbou, secrétaire général du Courant démocrate, candidat à la présidentielle, revient sur l’ère de la Troïka quand il faisait partie du CPR.
Il déclare: “ En 2011 notre alliance avec Ennahdha visait la stabilisation du pays. Quand j’ai compris que ce serait une entreprise difficile, j’ai démissionné de mon poste au sein du CPR. Dans le CPR, j’étais dans la position de négociateur de la troïka”
Il poursuit: “ Quand j’ai voulu avancer dans la lutte contre la corruption, je me suis rendu compte que cela lésait des intérêts personnels. J’ai donc dû me désister ».
Et d’ajouter: » Des collusions suspectes sont apparues entre politiciens et hommes d’affaires. Ce qui a créé un climat malsain que nous traînons jusqu’à aujourd’hui. En vérité, en 2012 sous la troïka, le délitement de l’Etat a commencé depuis que le salafisme a été toléré » .
Quant à son programme électoral, M. Abbou déclare que sa priorité sera de mettre en place la Cour constitutionnelle. Et une charte pour encadrer les rapports entre la présidence de la République et le Chef du gouvernement.
En outre, la politique générale du président de la République devra être exposée au Parlement et aux Tunisiens”
Sur la question de la diplomatie, il soutient que la Tunisie devra exploiter sa bonne réputation dans ce domaine pour contribuer à solutionner durablement la crise libyenne. « Ce serait une manne pour l’économie de nos deux pays », affirme-t-il.
En conclusion, à propos de la peine de mort, il déclare : »Je suis contre ».