Abir Moussi critique la décision commune de la HAICA et de l’ISIE. Elle est relative au privilège de choisir le jour du grand débat télévisé. En bénéficieront Youssef Chahed, Abdelfatteh Mourou et Mohsen Marzouk. Ces instances les considèrent comme les plus représentatifs au parlement.
En effet, Abir Moussi estime que ce privilège constitue une infraction à la loi. Il est contraire aux principes d’égalité, d’intégrité et de transparence. C’est ce qu’affirme la présidente du Parti destourien libre et candidate à l’élection présidentielle.
Ainsi, on accorde « un autre privilège au mouvement Ennahdha qui détient la majorité au parlement », déclare-t-elle.
Alors, Abir Moussi appelle à revoir cette décision « contraire », selon elle, aux articles 52 et 67 de la loi électorale. Ils sont relatifs à « l’égalité des chances et au respect du devoir d’équité et de transparence ». Tout en affirmant que son parti compte faire face à toutes les infractions; y compris par des recours si cela est nécessaire.
Par ailleurs, le Grand débat télévisé (Mounadhara) se déroulera les 7, 8 et 9 septembre. Et les candidats sont répartis en trois groupes.
D’abord, le premier groupe réunit neuf candidats. Ce sont : Abdelfateh Mourou, Omar Mansour, Abir Moussi, Mohamed Abbou, Neji Jalloul, Mehdi Jomaa, Nabil Karoui, Mohamed Moncef Marzouki et Abid Briki.
Ensuite, le deuxième groupe se compose de neuf autres candidats. A savoir : Mohsen Marzouk, Mongi Rahoui, Elyès Fakhfakh, Mohamed Hechmi El Hamdi, Abdelkrim Zbidi, Mohamed Seghayer Nouri, Hammadi Jebali, Mohamed Lotfi Meraïhi et Hatem Boulabyar.
Enfin, le troisième groupe compte huit candidats qui sont : Youssef Chahed, Kais Saied, Slim Riahi, Ahmed Safi Saïd, Hamma Hammami, Seif Eddine Makhlouf, Saïd Aïdi et Salma Elloumi.