Cette année marque le 55 ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la Tunisie. Et les relations bilatérales connaissent une évolution régulière et continue.
Ainsi, l’ambassade de Chine envisage de co-organiser, avec la FTDJ et l’association d’amitié tuniso-chinoise AATC, un concours de dissertation. Et ce, afin d’illustrer l’ancienneté et le dynamisme des relations bilatérales dans tous leurs aspects. Mais aussi de renforcer la connaissance et la compréhension mutuelle entre les deux peuples.
D’ailleurs, ce concours est ouvert à tous. Qu’ils soient journalistes, universitaires, think-tanks, étudiants ou autres. Il récompensera par trois prix les meilleurs articles écrits en arabe, en français et en chinois. Articles dont les thèmes principaux devront tourner autour des différents aspects de nos relations bilatérales. Et ce, dans tous les domaines ainsi que des expériences personnelles des participants.
Quant aux prix prévus, le premier a une valeur de 3.000 dinars. Le deuxième est de 2.000 dt. Et le troisième équivaut à 1.000 dt. Une cérémonie de remise des prix sera organisée vers la fin de l’année. Après qu’un jury de trois membres de la FTDJ et un diplomate de l’Ambassade sélectionne les lauréats.
Cependant, les personnes désireuses de participer à ce concours doivent envoyer leurs articles au plus tard le 30 septembre 2019. Et ce, à l’adresse suivante : concours_cntn@yahoo.com
Une coopération sino-tunisienne tous azimuts
Car, dans le contexte de mondialisation, la Chine part à la conquête de nouveaux marchés à l’échelle mondiale à travers plusieurs projets dans le monde. Pour le cas de la Tunisie, la construction d’un nouvel hôpital universitaire à Sfax est en voie. Ce projet correspond à un investissement global de 53 millions de dinars, qui seront offerts par la République chinoise. À noter que cet hôpital pourra accueillir jusqu’à 300 malades.
En outre, sur la question du tourisme, l’ambassadeur de Chine en Tunisie Wang Wenbin se dit satisfait du nombre de ressortissants chinois en Tunisie. Il s’élève à 30.000 touristes. « Et ce travail a été renforcé grâce à l’effort de l’ancienne ministre du Tourisme et de l’Artisanat Selma Elloumi Rekik », conclut-il.
Au final, le marché chinois est un grand potentiel à conquérir. Reste à installer les infrastructures adéquates. Comme, pourquoi pas, une une ligne directe entre la Tunisie et la Chine qui favoriserait les échanges.