En déplacement à Kairouan dans le cadre de sa campagne électorale pour la présidentielle anticipée, Abdelkrim Zbidi promet, une fois plébiscité, de renforcer la liberté de presse et d’expression.
Ainsi, Abdelkrim Zbidi déclarait : « Les médias ne sont pas le quatrième pouvoir mais plutôt le premier ». Et ce, en marge d’un meeting à Kairouan pour présenter les grandes lignes de son programme électoral.
En effet, s’adressant à ses partisans, Zbidi souligne que la Tunisie a perdu plusieurs acquis depuis la révolution. Mais qu’elle a réussi à en sauvegarder un important au profit du peuple tunisien, celui de la liberté d’opinion et d’expression.
Par ailleurs, Zbidi fait observer que la tâche du président de la République est la plus haute fonction dans la pyramide du pouvoir. Aussi, le président devrait disposer, selon lui, de plusieurs qualités. Il cite notamment l’intégrité et la capacité à rassembler les Tunisiens.
En outre, A. Zbidi souligne que le président de la République est une référence pour le pouvoir exécutif en temps de crise. D’après lui, un chef d’Etat devrait œuvrer à résoudre les problèmes et à se tenir à égale distance de toutes les sensibilités politiques.
Des alliances indispensables pour gouverner
De plus, il ajoute : »La première problématique à laquelle devrait faire face la présidence de la République après le double scrutin est bien la formation du gouvernement. Etant donné qu’il existe plusieurs partis politiques et qu’aucun bloc parlementaire ne dispose d’une majorité absolue. »
Aussi, le candidat indépendant juge indispensable de faire des alliances pour constituer le gouvernement.
Parmi les priorités de Zbidi, en cas de victoire, la mise en place des institutions constitutionnelles. Et surtout la Cour Constitutionnelle qu’il estime « indispensable » à l’examen de la constitutionnalité des projets de loi.
Enfin, dans le domaine des Affaires étrangères, Zbidi s’engage à renforcer la diplomatie économique. Parmi ses propositions, le rattachement des dossiers de la coopération internationale et de l’investissement étranger au ministère des Affaires étrangères; et la création du poste de ministre chargé de l’Investissement étranger auprès du ministre des Affaires étrangères.