Moncef Marzouki, promet de combattre la pauvreté, de conquérir les marchés africains et de relancer les projets bloqués. Et ce, dans le cadre de sa campagne électorale. Il était en déplacement dans le gouvernorat de Tataouine. Il y évoque la zone tampon dans la région.
Ainsi, Moncef Marzouki, candidat à l’élection présidentielle anticipée au nom de la coalition électorale Tounes Okhra (Une autre Tunisie) s’engage, une fois élu, à supprimer la zone tampon érigée sur ses instructions, il y a cinq ans.
En effet, la création de la zone tampon résulte d’un arrêt présidentiel. Son objectif était de lutter contre le fléau de la contrebande des armes et du terrorisme.
Par ailleurs, lors d’un meeting au centre-ville de Tataouine, Marzouki souligne sa disposition à relancer les grands dossiers sur lesquels il a travaillé. A l’instar de la récupération des fonds spoliés et détournés à l’étranger, la pauvreté, l’environnement et les relations Tunisie-Libye. Des questions qui ont été mises de côté durant les cinq dernières années, regrette-t-il.
Dans le même sillage, le candidat ajoute qu’il est de son devoir de retourner au pouvoir pour mettre le pays sur les rails avant de céder la place aux jeunes. Assurant qu’il fera face à toute tentative de porter atteinte à l’unité du peuple et à ses domaines sacrés quel que soit le prétexte.
Pour rappel, Moncef Marzouki a assuré la fonction de président de la République de fin 2011 à 2014.