L’Union des Médecins Généralistes de la santé publique observait, mardi, un sit-in devant le siège du Ministère de la Santé à Tunis. L’union appelle l’autorité de tutelle à amender dans les plus brefs délais le décret gouvernemental n°341 de 2019 fixant le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention des diplômes des études médicales.
Ainsi, le porte-parole de l’Union, Mehdi Gueddas, souligne que ce décret a été publié en avril 2019. Et ce, sans concertation avec les parties concernées. Alors que l’Union demandait à la commission de la santé et des affaires sociales au Parlement de convoquer la Ministre de la Santé par intérim pour la questionner à ce sujet. Laquelle n’a pas répondu à cet appel à ce jour.
Par ailleurs, l’intervenant estime que l’amendement du décret gouvernemental est l’une des revendications principales des médecins généralistes. Ils appellent également à la promulgation d’un statut organisant la profession. Outre le calcul des heures de garde à la retraite; les promotions systématiques sans concours; le respect de la grille salariale; l’augmentation des primes; et la protection du personnel médical de la violence.
D’après Gueddas, l’Union a adressé plusieurs correspondances au Ministère de la Santé qui a refusé, selon lui, de négocier. Sous prétexte d’absence de représentativité syndicale, étant donné qu’il s’agit d’un syndicat indépendant.
Cependant, un procès-verbal d’accord a été signé récemment. Il porte sur l’octroi d’une augmentation spécifique aux secteurs de l’ingénierie, de l’enseignement supérieur et des médecins du secteur public.
En vertu de ce procès, les médecins hospitalo-universitaires bénéficieront d’une augmentation maximale de 1100 dinars. Tandis que les médecins résidents et les médecins internes profiteront d’une augmentation de 100 dinars à partir de janvier 2020. Et ce, après avoir bénéficié d’une prime spécifique de 100 dinars en janvier 2019.
Enfin, les médecins résidents bénéficieront, quant à eux, d’une prime de 350 dinars en janvier 2020.