Abdelkarim Zbidi, candidat à la présidentielle, était l’invité sur les ondes radiophoniques aujourd’hui pour présenter son programme.
Revenant sur les déclarations de Selim Azzabi, Abdelkarim Zbidi a répondu: “Je n’attaque jamais en premier, mais quand je suis attaqué je réponds. Et je ne fais que dire la vérité. Et ce que j’avais dit ce ne sont guère des secrets d’Etat et cela n’a rien à avoir avec le droit de réserve ».
Il ajoute que les propos de Selim Azzabi sont « totalement faux », tout en ajoutant: « Je n’ai reçu aucun civil à mon bureau, contrairement à ce qu’il dit. »
Sur le volet de sa participation sur des listes législatives, il a répondu: « Si des partis veulent me soutenir je les remercie, et j’ajouterai que je n’ai aucune liste aux législatives. Je suis un indépendant, et je traite avec tous les partis politiques sur un pied d’égalité. Cela ne veut pas non plus dire que je suis contre les partis, mais bien au contraire, seulement avec ceux qui adoptent notre programme ».
Abdelkarim Zbidi : l‘institution militaire est une institution républicaine
Et poursuivre: « Dire que j’instrumentalise est totalement faux. En 2011, le pouvoir était à portée de main il suffisait de le prendre. Or ni les militaires ni Abdelkarim Zbidi ne l’ont fait, et ne le feront jamais. Car l’institution militaire est une institution républicaine. J’ai eu un grand rôle dont je suis fier, celui d’avoir maintenu la neutralité de l’institution militaire et de l’avoir tenue à l’écart des tiraillements politiques malgré les multiples tentatives. Et je suis aussi fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions sociales de nos soldats. De ce fait, ni Abdelkarim Zbidi ministre, ni Zbidi président n’instrumentaliseront le ministère de la Défense ».
Par ailleurs, en tant que candidat à la présidentielle, si je suis élu, je procéderai à l’amendement du code électoral et ce dans le but de moraliser la vie politique.
Il ajoute: « Je ne laisserai pas le pays entre les mains de la mafia et des bandits. Et j’assume ce que je dis, je m’engage à remettre à leur place les bandits, là où ils se terrent ».
La question de l’Aleca
Le candidat à la présidentielle a répondu: » L’UE est notre partenaire stratégique. A mon avis, il faut une mise à niveau et reprendre les négociations pour être plus compétitifs à l’avenir en tenant compte de la situation de la Tunisie. D’ailleurs, nous n’avons pas de grand déficit, mais le déficit de la balance commerciale est avec la Chine et la Turquie. La solution est simple, nous devons importer seulement les matières premières et tout produit non autorisé sera saisi afin d’éliminer les canaux de contrebande. Et la loi sera respectée et appliquée pour tous et cela je m’engage à le faire ».