Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem indique que les établissements de l’enseignement privé peuvent recruter entre 2000 et 6000 enseignants. Cela permettrait la création d’un corps d’enseignants permanents.
Hatem Ben Salem s’exprimait lors d’un point de presse portant sur les préparatifs de la rentrée scolaire.
Ainsi, il réaffirme la détermination de son département à ne pas accorder d’autorisation aux enseignants de l’éducation du secteur public. Afin de ne pas leur permettre de travailler dans des établissements éducatifs privés.
D’ailleurs, le ministère de l’Education est prêt à accueillir tous les élèves quittant les établissements de l’enseignement privé pour cette raison. C’est ce qu’affirme Ben Salem; soulignant que la loi s’appliquera à l’encontre des contrevenants.
Et ce préciser : « Il n’y aura aucun moyen de délivrer des autorisations d’enseigner dans les établissements éducatifs privés. »
Par ailleurs, il affirme que son département « bénéficie du soutien des syndicats du secteur de l’éducation, affiliés à l’UGTT ».
En outre, souligne le ministre, les propriétaires des établissements éducatifs privés ont été informés de l’impossibilité de poursuivre le travail selon cette formule. Et ce, depuis un an et trois mois environ. Tout en offrant ainsi une période d’une année pour effectuer les recrutements nécessaires.
Hatem Ben Salem persiste et signe
Donc, le ministère de l’Education se dit déterminé à appliquer cette décision. Même si elle « se heurte à l’obstination de certains propriétaires d’institutions éducatives privées, déterminés à enfreindre les termes de la directive de l’éducation de 2008. En vertu de laquelle 40% du cadre éducatif pratiquant dans les établissements d’enseignement privés, à toutes les étapes, doivent être permanents », ajoute Ben Salem.
A cet effet, il indique que certains propriétaires d’établissements privés avaient contacté le ministère de l’Education. Essayant d’entrevoir une formule qui servirait à maintenir la coopération avec les enseignants de l’enseignement public. Car la plupart d’entre eux ne sont pas en conformité avec la directive de 2008.
Enfin, Ben Salem explique que ces derniers n’appliquent pas une des conditions énoncées par le département de l’éducation. A savoir l’obligation de recruter des enseignants titulaires de diplômes supérieurs.
En contrepartie, le ministère de tutelle se charge de 50% du coût de la formation des nouvelles recrues pendant deux ans. Sachant que les enseignants de la 9ème année de l’enseignement de base et de la quatrième année secondaire bénéficieront d’une une autorisation exceptionnelle. Ils pourront enseigner dans le secteur privé conclut le ministre de l’Education.