En fin de contrat avec son club de Dallas, l’international tunisien Salah Mejri rejoint la Ligue chinoise pour un petit mois. En attendant de rejouer dans le championnat américain.
Après sa participation à la sélection tunisienne de basket au Mondial 2019 où les Aigles de Carthage ne réussissait pas à se qualifier au deuxième tour, l’international tunisien Salah Mejri va prolonger son séjour en Chine.
En effet, étant libre de tout engagement après la fin de son contrat avec les Mavericks de Dallas, l’ancien Madrilène signe un contrat d’un mois avec le club chinois de Liaoning Flying Leopards. Celui-ci participera à l’East Asia Superleague. Une compétition qui comprend 12 équipes asiatiques et qui aura lieu à Macao du 17 au 22 septembre 2019.
Selon Sportando, un site italien de référence dans le monde du basket, Salah Mejri remplacera temporairement Brandon Bass, un ancien joueur NBA, blessé lors de la Ligue chinoise. Afin de former un duo explosif avec l’ailier américain, Lance Stephenson.
Pas assez pour le championnat américain
Rappelons que selon les statistiques du site italien, l’international tunisien, qui avait rejoint le NBE en 2015, tournait à 3.9 points et 3.6 rebonds par match (36 rencontres, 11.1 minutes de moyenne) la saison dernière avec les Mavericks de Dallas.
Malgré une Coupe du Monde réussie sur le plan individuel avec ses 16,2 points, 10,2 rebonds, 2,4 assists et 3,2 contres sur les cinq matchs joués avec son pays nation (3 victoires, 2 défaites); la Tunisie était à deux doigts de décrocher son billet pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, si ce n’était la frustrante prestation devant le Porto-Rico alors que les coéquipiers de Mejri menaient par 6 points d’écart aux dernières minutes de la rencontre.
En dépit de ces statistiques plus que probantes, Salah Mejri, qui veut rester au championnat américain, n’a pas encore décroché de contrat pour la saison prochaine. Pour patienter, il a choisi de jouer en Ligue chinoise pendant un mois en attendant des jours meilleurs.
Le temps passe pour Salah Mejri
Il est clair que l’objectif de ce départ en Chine sera pour lui de montrer sa vraie valeur afin d’attirer la convoitise des recruteurs du NBA qui aura prochainement besoin des services d’un vétéran de sa trempe.
Faut-il rappeler enfin que l’ancien joueur du Real Madrid n’est pas le seul à avoir tenté l’aventure chinoise. Avant lui, plusieurs joueurs NBA, qui n’ont plus de proposition de contrat aux États-Unis, sont passés par là car les Chinois payent très bien ; en plus ils savent qu’ils seront de véritables stars à l’Empire du « juste » Milieu.
Or, malheureusement à 33 ans, le temps passe et l’avenir, du moins dans le prestigieux championnat américain, semble incertain.