L’ère des surprises électorales serait-il la conséquence des idées de l’anti-système. Autrement dit, les Tunisiens ont voté pour un changement radical politique et économique.
Les Tunisiens ont-ils dit leur dernier mot? Selon le sondage d’Emrohd Consulting, les Tunisiens auraient choisi Kaïs Saïed en premier et Nabil Karoui en second. Lavictoire de l’anti-système?
Ainsi, Kaïs Saïed obtiendrait 18,95%. Puis arrive Nabil Karoui en deuxième position 15,26%. Ensuite, Abdelfattah Mourou se classe troisième avec 12,59%. Suivent : Abdelkarim Zbidi avec 9,90%; Youssef Chahed avec 8,71%; Safi Saïd (7,66%); Lotfi Mraihi (5,15%); Abir Moussi (4,59%); Seifeddine Makhlouf (3,79%); Mohamed Abbou (3,38%); Moncef Marzouki (2,95%); et Mehdi Jomaa (1,56%).
Que faut-il comprendre?
Jinan Limam, universitaire à la faculté des sciences juridiques, souligne: » Il s’agit d’un vote sanction, un vote contre le système politique en place et surtout un vote qui traduit le malaise des Tunisiens… Ce résultat est prévisible, tellement l’establishment était médiocre sur tous les plans, dépourvu de toute crédibilité… Et tellement les candidatures au sein d’une même famille politique étaient éparpillées. »