La collecte des procès-verbaux de dépouillement des instances régionales des élections (IRIE) pour la présidentielle 2019 atteint les 85%. Selon le président de l’ISIE, le taux de participation global est de 43,6%. Et ce, pour tous les électeurs inscrits dans le pays et à l’étranger.
Selon l’ISIE, après 71% du décompte des votes de l’élection présidentielle anticipée dans toutes les circonscriptions, le lundi à 19h30, les résultats préliminaires confirment que Kais Saïed est toujours en tête du premier tour avec 456 388 voix, soit 18,8% des voix. Nabil Karoui est en deuxième position.
De plus, l’instance électorale tiendra mardi à midi une conférence de presse pour annoncer les résultats préliminaires des élections. Elle souligne qu’en cas d’absence de recours, l’instance organisera dans 15 jours la tenue du deuxième tour de l’élection présidentielle, conformément à la loi électorale.
La Cour des comptes contrôle le financement des campagnes
En outre, le président de l’ISIE affirme que le processus de collecte et de décompte se déroule dans de bonnes conditions. Et de préciser que si les recours étaient introduits, ils aboutiraient à des jugements préliminaires le 24 septembre et à des jugements définitifs le 29 du même mois.
Ainsi, le dimanche 6 octobre deviendrait, dans ce cas, la date prévue pour la tenue du deuxième tour de l’élection présidentielle. Il s’agit du premier jour férié hebdomadaire pour les écoles et les instituts et collèges ouverts aux électeurs.
Par ailleurs, le président de l’ISIE révèle que l’instance a reçu une lettre du juge d’instruction de Monastir. Elle concerne des plaintes pour falsification de parrainages de candidats à l’élection présidentielle. Il souligne que le juge d’instruction demande des informations sur ces parrainages.
Pour sa part, le membre de l’instance, Soufiane Abidi, précise que l’ISIE procède, en concertation avec la Cour des comptes, au contrôle du financement des campagnes des candidats à l’élection présidentielle.
« Les responsables de l’ISIE ont rencontré dimanche les délégués financiers des candidats à l’élection présidentielle », indique-t-il. Enfin, notons que la Cour des comptes a le pouvoir du contrôle ultérieur du financement de toutes les campagnes électorales.