Le comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi observe un sit-in au siège du Tribunal de première instance de Tunis.
Ainsi, le communiqué du comité de défense Belaïd – Brahmi demande des informations sur l’état d’avancement de cette affaire. Tout en lançant une campagne sous le slogan « Classe ou défère ».
En outre, le comité rappelle l’ouverture d’une enquête populaire. Il lance un appel à publier tous les éléments à sa disposition dans l’affaire Mustapha Khedher sur sa page officielle Facebook.
De même, le comité mentionne que toutes les plaintes déposées contre Béchir Akermi, le procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis, seront publiées. Avec toutes les preuves de l’implication de son substitut Sofiène Sliti.
Par ailleurs, le comité demande le soutien de la société civile afin que la vérité éclate. Et que les Tunisiens prennent connaissance de ce qui se passe réellement avec l’appareil sécuritaire secret d’Ennahdha et ses crimes.
En effet, cette réaction du comité intervient suite au silence du ministère public.
Des avocats et de leur doyen sont sauvagement agressés
Car à mesure que le comité de défense chargé de l’affaire Chokri Belaïd avance dans son enquête, des parties essaient de dissimuler certaines vérités. Notamment, « le même juge d’instruction chargé du dossier n’a pas enquêté sur le volet financier. Ce même juge promu procureur de la République » souligne le comité.
Enfin, le comité ajoute que les avancées en matière de lutte contre le terrorisme sont relatives. Alors que la menace terroriste demeure. Et d’indiquer : « Pour lutter contre le terrorisme, il faut une volonté politique qui n’apparaît pas dans ce gouvernement ».