Le gouvernorat de Jendouba et l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) signaient hier un accord de partenariat. Et ce, dans le cadre du programme « Maan » (Tunisia Resilience and Community Empowerment).
En effet, le programme « Maan » se réalisera sur cinq ans, dans 15 gouvernorats, moyennant une enveloppe de 49,6 millions de dollars. Soit l’équivalent d’environ 147 millions de dinars. Il vise à renforcer l’autonomisation de la société locale. Le but est d’aider cette société à relever les défis politiques et socio-économiques.
Lors de la cérémonie de signature, Chokri Terzi, conseiller auprès du chef du gouvernement chargé de la jeunesse, indiquait que 60 jeunes de Fernana et de Ghardimaou (gouvernorat de Jendouba) bénéficieront de ce programme. Et ce, en vue de les aider à devenir des acteurs effectifs dans la vie publique.
De son côté, Ali Marmouri, gouverneur de Jendouba, mettait l’accent sur la nécessité d’être à l’écoute des jeunes. Ainsi que de les faire participer à la conception des programmes.
Par ailleurs, Emna Gaies, directrice du bureau USAID au Kef, déclarait que le projet « Maan » vise à impliquer les secteurs public et privé dans l’autonomisation de la société. Tant au niveau local que régional.
Lancement du programme « Maan »
Ainsi, le coup d’envoi du programme « Maan » avait lieu le 26 août 2019 à Tunis. Et ce programme, qui démarrait en Tunisie quatre mois avant son lancement officiel, est financé par l’USAID. Avec le partenariat de la présidence du gouvernement.
De plus, selon la directrice de ce programme, Nadia Alami, « Maan » traduit l’engagement de l’USAID à appuyer les efforts de la Tunisie. Et ce, pour relever ses défis socio-économiques qui se profilent à l’ère de la décentralisation. C’est un programme piloté par les jeunes et pour les jeunes.
En outre, le vice-président de l’USAID pour le Moyen-Orient, Michael T. Harvey précise que ce programme est très ciblé. Il part des besoins formulés par les jeunes Tunisiens originaires des différentes régions du pays et des différentes collectivités locales.
Enfin, notons qu’il profitera à une trentaine de sociétés locales. L’objectif est de contribuer à renforcer la capacité du secteur privé et des autorités locales. Notamment à œuvrer de manière collective et inclusive au développement global et durable.