Les agressions contre les journalistes sont devenues de plus en fréquentes en Tunisie, depuis le début de la campagne électorale. Même si la liberté de la presse a été durement gagnée après le 14 janvier, aujourd’hui elle est de nouveau menacée.
36 agressions contre les journalistes ont été enregistrées lors du processus électoral. C’est ce qu’a fait savoir le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) via un communiqué.
En tout 36 agressions ont été signalées à l’encontre des journalistes dont 20 journalistes femmes et 16 journaliste hommes. Ils travaillent dans le secteur audiovisuel et de la presse écrite indique le rapport du Syndicat national des journalistes tunisiens.
Par ailleurs, le rapport du SNJT dénonce la montée des violences contre les journalistes. Surtout quand ils sont en exercice.
Tout comme il dénonce les comportements des chefs des centres de vote qui s’en sont pris aux journalistes. Autrement dit, « les chefs de centres de vote sont les premiers à s’en prendre aux journalistes. Ils sont suivis des candidats au premier tour de la présidentielle et de leur garde rapprochée « , lit-on dans le rapport.
Enfin, le Syndicat lance un appel à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à publier les résultats des enquêtes. Celles menées sur les agressions des journalistes, pendant le premier tour de l’élection présidentielle.