33 représentations africaines et plus de 300 start-up du continent prennent part à la deuxième édition du sommet africain des start-up « Afric’Up ». Et ce, mardi à Tunis, sur le thème « Smart cities et open innovation en Afrique, quelles opportunités pour les start-up ? »
Mohamed Zoghlami est l’un des cofondateurs d’ Afric’Up. Il précise que cet événement s’attelle à révéler les potentialités existantes en Tunisie pour nos amis africains. Et aussi à en faire un site où peuvent se développer toutes les start-up africaines.
En effet, « notre pays est devenu un modèle à suivre, dans le domaine digital. Surtout après l’adoption de la loi « Start-Up Act« . Mais également avec le lancement officiel, attendu ce soir, du fonds d’investissement de 500 millions de dollars. Ce fonds servira au développement de l’écosystème start-up digital africain ». Et M. Zoghlami de rappeler que la décision de doter la Tunisie de ce fonds a été prise en mai dernier à Kigali.
Et « la Tunisie a été invitée à se positionner comme l’incubateur de l’écosystème de startuppers africains. L’objectif final étant de mettre en avant les talents des jeunes africains. Et de faire émerger les futurs champions du continent noir », note-t-il.
Par ailleurs, le représentant de Google, Walid Mathlouthi, met l’accent sur les « comités intelligents ». Il note que la création de smart cities ou de comités intelligents repose sur trois principaux piliers. A savoir: – la mise en place d’infrastructure adéquate, notamment dans les zones rurales; – la conception d’un contenu adapté aux besoins des populations (des plateformes facilitant l’accès aux services publics…); – l’assurance d’un développement soutenu des différentes applications.
Ainsi, ces comités tirent le meilleur parti des nouvelles technologies, poursuit-il. Des technologies à même de faciliter la vie et de créer de nouvelles opportunités aux populations. Tout en dégageant de nouvelles sources de revenus.
De même, Jean Philippe De Schrevel, représentant de Bamboo Capital, estime que les gouvernements n’ont plus les moyens pour investir dans la politique publique.
Les start-up africaines créatrices de nouvelles solutions
Donc, « c’est notamment aux start-up d’apporter et de créer de nouvelles solutions. Les gouvernements se limiteront à les encadrer et à les accompagner. Afin de leur assurer les conditions de réussite. Les applications conçues seront par la suite exploitées pour améliorer les services publics ».
Ainsi, les travaux vont se poursuivre le mercredi 25 septembre. Afric’Up vise à impulser une culture d’innovation et de croissance partagée. Dans ce cadre, se dérouleront des conférences et des workshops, un espace d’exposition. Ainsi qu’une multitude d’activités de compétition, dont des hackathons, le concours de la meilleure application mobile de commerce électronique et pour la première fois sur le continent, le Makeathon. Près de 1600 start-up représentant 41 pays prennent part aux différentes compétitions.
Enfin, la TPM en collaboration avec GIZ organisent cet événement? Et ce, sous l’égide de l’Alliance Smart Africa, première alliance de digital africain. Elle regroupe 26 Etats africains, avec pour finalité de créer un marché africain unique du digital. Avec une valeur estimée aujourd’hui à environ 300 milliards de dollars.