Des enseignants suppléants venus de différentes régions du pays ont observé, mercredi, un sit-in devant le siège du ministère de l’Education à Tunis. Et ce, pour revendiquer leur droit au recrutement.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Samiha Gharssali, porte-parole de ce groupe d’enseignants suppléants, affirme que les protestataires revendiquent leur droit au recrutement dans les établissements éducatifs étatiques. Et ce, conformément à l’accord de mai 2018. Notons que ces protestataires ne répondent pas aux conditions de recrutement à la date fixée (juin 2018).
L’intervenante a fait savoir que les enseignants continuent à travailler au cours de cette année scolaire. Ainsi, elle appelle le ministère de l’Education à les recruter avec le groupe de 2022.
L’accord en question stipule le recrutement de tous les enseignants suppléants des écoles primaires. L’accord concerne ceux qui ont enseigné de 2006 jusqu’au mois de juin 2018. Ce recrutement doit se faire progressivement sur trois ans (2020, 2021 et 2022).
Pour rappel, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, avait affirmé qu’à partir de l’année scolaire 2018/2019, ils percevront une rémunération mensuelle brute de 750 dinars. Et bénéficieront d’une couverture sociale. Il est à rappeler que le nombre total des enseignants suppléants est de l’ordre de 7500.